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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Si nous disons que nous sommes sans péché…

Bien-aimés, tel est le message que nous avons entendu de Jésus Christ et que nous vous annonçons : Dieu est lumière ; en lui, il n’y a pas de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, alors que nous marchons dans les ténèbres, nous sommes des menteurs, nous ne faisons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché. Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous égarons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Si nous disons que nous sommes sans péché, nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous. Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous évitiez le péché. Mais si l’un de nous vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père : Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice, obtient le pardon de nos péchés, non seulement les nôtres, mais encore ceux du monde entier.

Première lettre de Jean 1, 5-10.2,1-2

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Celui qui refuse de se reconnaître pécheur refuse d’accueillir dans son cœur l’Esprit qui établit la culpabilité du monde en fait de péché (Jn 16, 8). Celui qui refuse de se reconnaître pécheur refuse le salut que nous a offert le Christ en versant son sang sur la croix pour racheter nos péchés.

Inversement, Si nous reconnaissons nos péchés, lui qui est fidèle et juste va jusqu’à pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. Le premier bénéficiaire de la mansuétude de Dieu à l’égard de ceux qui se reconnaissent pécheurs et, conséquemment, recourent à la divine Miséricorde pour accéder au salut éternel, fut le larron crucifié aux côtés de Jésus : « L'un des malfaiteurs suspendus à la croix l'injuriait: "N'es-tu pas le Christ? Sauve-toi toi même, et nous aussi." Mais l'autre, le reprenant, déclara: "Tu n'as même pas crainte de Dieu, alors que tu subis la même peine! Pour nous, c'est justice, nous payons nos actes; mais lui n'a rien fait de mal." Et il disait: "Jésus, souviens-toi de moi, lorsque tu viendras avec ton royaume." Et il lui dit: "En vérité, je te le dis, aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis." » (Lc 23, 38-42) La vie avec Dieu, en Dieu, commence par l’humble reconnaissance de nos fautes.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

À la suite du bon Larron, je me reconnais pécheur et avoir besoin du pardon des péchés apporté par le sacrifice de Jésus Christ. De l’Esprit qu’Il nous a laissé en héritage aussi, cet Esprit qui nous permet de nous voir comme Dieu nous voit, des pécheurs, mais des pécheurs infiniment aimés parce qu’enfants d’un Père miséricordieux.

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