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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Appelés à une vocation sainte à cause de la grâce de Dieu

Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi ! Fils bien-aimé, avec la force de Dieu, prends ta part des souffrances liées à l’annonce de l’Évangile. Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles, et maintenant elle est devenue visible, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile,

Deuxième lettre de Paul Apôtre à Timothée 1,8b-10.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Jésus, tout comme son Père, nous demande de viser la perfection ; « Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. » (Mt 5, 48) ; « Soyez saints, car moi, Yahvé votre Dieu, je suis saint. » (Lv 19, 2) L’apôtre Paul nous dit que nous ne pouvons pas y parvenir par nous-mêmes, à cause de nos propres actes, mais que cela est néanmoins possible parce que telle est la volonté de Dieu, à cause de son projet à lui, qui nous en rend capables par le secours de sa grâce. Cette grâce nous est donnée dans le Christ Jésus qui a revêtu la chair pour rendre cette dernière apte à accueillir la grâce. La finalité de la vie spirituelle c’est de laisser transparaître l’Amour, le Christ, à travers nous tout comme le Christ a laissé transparaître le Père à travers lui, la gloire de la Transfiguration exceptée, bien sûr ! L’apôtre Paul, après la grâce de la conversion de la route de Damas, ne cherchait pas autre chose : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. » (Ga 2, 19)

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’ouvre mon cœur à l’action de la grâce divine, à l’Esprit Saint. Cette grâce, je le sais, ne m’est pas donnée pour mon propre bénéfice, pour que je la mette sous le boisseau (Mt 5, 15), mais pour que, comme le chandelier, je lui serve de support pour qu’elle brille pour le plus grand nombre.

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