Le Fils de Dieu, le Christ Jésus, n’a été que « oui »

Frères, Dieu en est garant, la parole que nous vous adressons n’est pas « oui et non ». Car le Fils de Dieu, le Christ Jésus, que nous avons annoncé parmi vous, Silvain et Timothée, avec moi, n’a pas été « oui et non » ; il n’a été que « oui ». Et toutes les promesses de Dieu ont trouvé leur « oui » dans sa personne. Aussi est- ce par le Christ que nous disons à Dieu notre « amen », notre « oui », pour sa gloire. Celui qui nous rend solides pour le Christ dans nos relations avec vous, celui qui nous a consacrés, c’est Dieu ; il nous a marqués de son sceau, et il a mis dans nos cœurs l’Esprit, première avance sur ses dons.

Deuxième lettre de Paul aux Corinthiens 1, 18-22

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Jésus leur dit : « Ma nourriture, c’est de faire la volonté de Celui qui m’a envoyé et d’accomplir son œuvre » (Jn 4, 34). Il aurait pu rajouter « quoiqu’il puisse m’en coûter », mais cela, Il l’a fait à Gethsémani : « Père, si tu le veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que soit faite non pas ma volonté, mais la tienne » (Lc 22, 42). Le Christ Jésus n’a été que « oui » à la Volonté de son Père. Il n’y a rien d’étonnant à cela parce que l’obéissance est un trait de l’amour. Dieu étant Amour, la perfection de l’amour, l’obéissance du Fils envers le Père est-elle absolue. Cette obéissance de Jésus ne s’est pas limitée au Père céleste, mais s’est étendue à ses parents terrestres : Il descendit avec eux pour se rendre à Nazareth, et il leur était soumis (Lc 2, 52).

L’amour et l’obéissance de Jésus, nous sommes appelés à les reproduire, particulièrement au sein de la cellule familiale, église domestique, lieu d’apprentissage et de maturation de l’amour. C’est ce à quoi nous invite le quatrième commandement du Décalogue : « Honore ton père et ta mère » (Ex 20, 12). Honorer ses parents, n’est-ce pas leur obéir amoureusement ? Malheureusement, nous sommes des créatures faibles et la tentation est forte de vouloir que se réalise notre volonté propre au détriment de celle de Dieu et des autorités légitimes. Aussi, Dieu a mis dans nos cœurs l’Esprit pour nous aider à surmonter nos faiblesses et que notre amour et l’obéissance qui lui est inhérente tendent vers leur perfection.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

À la suite de Jésus, je m’efforce de n’être que « oui ». Je m’efforce de faire la Volonté du Père céleste, une Volonté qui s’exprime la plupart du temps par l’entremise des autres et des événements. J’accueille tous les événements comme étant l’expression de la Volonté de Dieu ou à tout le moins permis par Lui. Si cela est cause de souffrance, j’offre au Père cette souffrance en union avec celle de Jésus crucifié pour compléter ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l’Église (Col 1, 24).