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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Je veux la miséricorde, non le sacrifice

En ce temps-là, Jésus vit, en passant, un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de collecteur d’impôt. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples. Voyant cela, les pharisiens disaient à ses disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que signifie : Je veux la miséricorde, non le sacrifice. En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Matthieu 9, 9-13

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Le chapitre 9 de l’Évangile de Matthieu commence par le récit du pardon des péchés d’un paralysé et de la guérison de son mal pour illustrer de manière visible la grâce de la libération intérieure accordée. Voilà que Jésus se retrouve à table au milieu de pécheurs. Et là, il dit que ce qui importe, ce ne sont pas les manquements passés à l’amour et leur réparation par le sacrifice, mais l’amour qui s’exprime dans le moment présent, particulièrement dans la miséricorde manifestée à autrui : « Je veux la miséricorde, non le sacrifice. » Et il rajoute : « En effet, je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. » Jésus qui est venu non pas abolir, mais accomplir la Loi et les prophètes (Mt 5, 17) se situe en parfaite continuité avec Ézéchiel 18 : « Mais le méchant, s’il se détourne de tous les péchés qu’il a commis, s’il observe tous mes décrets, s’il pratique le droit et la justice, c’est certain, il vivra, il ne mourra pas. On ne se souviendra d’aucun des crimes qu’il a commis, il vivra à cause de la justice qu’il a pratiquée. Prendrais-je donc plaisir à la mort du méchant — oracle du Seigneur Dieu —, et non pas plutôt à ce qu’il se détourne de sa conduite et qu’il vive ? » (Éz 18, 21-23)

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’évite de juger et de condamner autrui. Dans ma relation à autrui, je me remémore que Dieu veut que tous ses enfants parviennent au salut éternel. Je me garde de faire obstacle à la volonté de Dieu en portant à charge contre autrui ses manquements passés à l’amour. À la suite de Jésus, je lui tends la main pour l’inviter à faire le choix de l’amour et je prie le Seigneur en sa faveur pour qu’Il l’invite comme Matthieu à Le suivre et lui donne les grâces nécessaires pour répondre positivement à une telle demande.

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