Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
15 Octobre 2025 Parole du jour
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En ce temps-là, Jésus disait : « Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue et vous passez à côté du jugement et de l’amour de Dieu. Ceci, il fallait l’observer, sans abandonner cela. Quel malheur pour vous, pharisiens, parce que vous aimez le premier siège dans les synagogues, et les salutations sur les places publiques. Quel malheur pour vous, parce que vous êtes comme ces tombeaux qu’on ne voit pas et sur lesquels on marche sans le savoir. » Alors un docteur de la Loi prit la parole et lui dit : « Maître, en parlant ainsi, c’est nous aussi que tu insultes. » Jésus reprit : « Vous aussi, les docteurs de la Loi, malheureux êtes-vous, parce que vous chargez les gens de fardeaux impossibles à porter, et vous-mêmes, vous ne touchez même pas ces fardeaux d’un seul doigt. » Luc 11, 42-46 Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7). La miséricorde et la compassion constituent le fondement de l’amour. Quiconque aime n’asservit pas les autres, mais à la suite du Christ, le Serviteur souffrant, se fait serviteur des autres : « le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude » (Mt 20, 28). Ceux qui prétendent servir Dieu, le Dieu qui est Amour, mais qui, d’autre part, asservissent les autres, représentent un contre-témoignage, des témoins qui éloignent les autres de Dieu par leur manière de se comporter avec ceux-ci.
Ces fardeaux dont nous chargeons les autres ne sont pas seulement physiques. Le jugement que nous portons sur les autres constitue également un fardeau lourd à porter pour ces derniers. C’est pourquoi l’apôtre Paul dit : « Toi, l’homme qui juge, tu n’as aucune excuse, qui que tu sois » (Rm 2, 1). De même, le pardon que nous refusons de donner aux autres les enferme dans une culpabilité difficile à porter.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je me garde de charger les autres de fardeaux que je ne souhaiterais pas moi-même avoir à supporter. Au contraire, par et avec compassion, je cherche à les soulager des fardeaux qui les accablent. Quant à mes propres fardeaux, je les remets au Christ, Lui dont le joug est facile à porter, et le fardeau, léger (Mt 11, 30), parce qu’Il est à nos côtés pour nous aider à les porter par le secours de sa grâce qui ne fait jamais défaut à ceux qui la Lui demandent.