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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Initiative

 

 

Initiative

 

Personne ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire vers moi, et moi, je le ressusciterai au dernier jour.  

 

Jean 6, 44

 

 

Dans la relation entre Dieu et les hommes, c’est toujours Dieu qui fait les premiers pas. « Lui nous a aimés le premier » (1 Jn 4, 19).  « Alors que nous étions encore pécheurs, le Christ est mort pour nous » (Rm 5, 8). Dieu se tient à la porte de notre cœur et frappe (Ap 3, 20) constamment dans l’espoir que nous nous ouvrions à son Amour. Celui qui marche selon les voies de Dieu n’a pas de quoi se glorifier car il ne fait que répondre à un appel préalable de l’Amour.

 

Les Actes des apôtres relatent au chapitre 8, versets 26 à 40, le récit de la rencontre de Philippe et de l’eunuque haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Éthiopie.  On y voit l'ange du Seigneur adresser la parole à Philippe : « Mets-toi en marche vers le midi, prends la route qui descend de Jérusalem à Gaza ; elle est déserte. » Puis, rendu sur place : « Avance, et rejoins ce char ». De l’autre côté, on retrouve l’eunuque, inspiré par le même Esprit, qui lit l’annonce par Isaïe des souffrances et de la mort du Messie, sans toutefois comprendre le sens des paroles qu’il lit. La rencontre entre celui qui sait et celui qui veut savoir, a débouché sur le baptême de l’eunuque. Mais en arrière-plan on voit bien l’action de l’Esprit de Dieu qui inspire l’un comme l’autre, et comment chacun a répondu à l’appel placé en son cœur par Celui vers qui personne ne peut aller s’il n’y est pas d’abord attiré.

 

Certains diront qu’il s’agit là d’une autre époque et que l’Esprit de Dieu ne s’adresse plus explicitement à nous comme à Philippe. J’ai moi-même vécu une expérience où je me suis senti attiré par Dieu, il y a une trentaine d’années alors que j’étais en voyage à San Francisco. J’étais fidèle à la messe hebdomadaire, mais en ce dimanche matin, ignorant où se trouvaient les églises catholiques et peu attiré par l’idée d’assister à une messe dans une langue autre que le français, je me promenais dans un parc quand j’y ai vu un drôle de bâtiment ayant la forme d’un édifice religieux. Intrigué, par la chose, je m’approche pour voir de plus près ce que cela peut être et voit qu’il s’agit d’une chapelle et, qu’au surplus, on se prépare à y célébrer une messe catholique dans dix minutes ! J’entre donc malgré mes appréhensions d’assister à une messe en langue étrangère. J’ai compris que Dieu m’y avait attiré lorsque lors de l’homélie, mon cœur est devenu tout brûlant (Lc 24, 32) comme celui des disciples d’Emmaüs. J’estimais à l’époque que c’était la meilleure homélie que je n’avais jamais entendue parce qu’elle me parlait droit au cœur. Comme j’ai oublié rapidement le sujet abordé, j’en ai conclu que Dieu m’avait invité là, en ce beau dimanche matin, pour me démontrer l’importance qu’Il attachait à la messe dominicale. Je fais depuis lors un effort particulier pour ne pas manquer cette invitation hebdomadaire qui nous est faite de rencontrer Dieu même si elle ne me laisse pas d’impression sensible comme lors de ce dimanche mémorable passé à San Francisco.

 

Dieu appelle encore et toujours. Sommes-nous disponibles à répondre : « Présents ! » ?

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