Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Coopération au plan de Dieu

 

Coopération au plan de Dieu

 

Or, il y avait à Damas un disciple nommé Ananie. Dans une vision, le Seigneur l'appela : « Ananie ! » Il répondit : « Me voici, Seigneur. » Le Seigneur reprit : «Lève-toi, va dans la rue Droite, chez Jude : tu demanderas un homme appelé Saul, de Tarse. Il est en prière, et il a eu cette vision : un homme, du nom d'Ananie, entrait et lui imposait les mains pour lui rendre la vue. » Ananie répondit : « Seigneur, j'ai beaucoup entendu parler de cet homme, et de tout le mal qu'il a fait à tes fidèles de Jérusalem. S'il est ici, c'est que les chefs des prêtres lui ont donné le pouvoir d'arrêter tous ceux qui invoquent ton Nom. » Mais le Seigneur lui dit : « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des nations païennes, auprès des rois et des fils d'lsraël. Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Ananie partit donc et entra dans la maison. Il imposa les mains à Saul.

 

Actes des Apôtres 9, 10-17

 

 

Dieu ne pouvait-il pas faire le travail en entier et terminer Lui-même le travail qu’Il avait si bien commencé ? Certes ! Mais ce n’est pas sa façon de procéder. Il requiert la coopération humaine dans l’œuvre du salut comme l’illustre le passage de la Passion du Christ où Simon de Cyrène participe en l’aidant à porter sa croix (Mc 15, 21). Tous nous sommes sollicités à un moment ou un autre à participer. Notre contribution est bien peu de chose mais elle est essentielle. Dieu ne nous sauve pas malgré nous ! Il faut y mettre du nôtre tant pour notre conversion personnelle, qui est un éternel recommencement, que pour aider les autres à avancer. Saul, devenu Paul a bien retenu la leçon : « En ce moment je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24).

 

Parfois, ce qui est demandé de nous peut être très troublant. Au Seigneur qui lui demande d’aller trouver Saul, Ananie objecte : « Ne sais-Tu pas que c’est l’ennemi juré ? » À cette situation s’appliquent littéralement les paroles adressées à Isaïe : « Que le méchant abandonne sa voie et l'homme criminel ses pensées, qu'il revienne à Yahvé qui aura pitié de lui, à notre Dieu car il est riche en pardon. Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, oracle de Yahvé. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sont élevées mes voies au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » (Is 55, 7-9).  Et le Seigneur de répondre de Lui faire confiance et d’aller au-delà des apparences : « Va ! cet homme est l'instrument que j'ai choisi ». Est-il facile de coopérer au plan de Dieu ? Définitivement pas ! Le disciple n’étant pas au-dessus du Maître (Lc 6, 40) et le Christ ayant souffert sur la croix pour racheter l’humanité, les épreuves ne manquent pas pour qui coopère avec Lui : « Et moi, je lui ferai découvrir tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon Nom. » Par les paroles de Paul aux Colossiens, citées plus haut, on peut voir que les souffrances ont effectivement été au rendez-vous!

Article précédent Article suivant
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article