Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
17 Janvier 2013 Parole du jour
Pardon des péchés et miracle
Jésus était de retour à Capharnaüm, et la nouvelle se répandit qu'il était à la maison. Tant de monde s'y rassembla qu'il n'y avait plus de place, même devant la porte. Il leur annonçait la Parole. Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Or, il y avait dans l'assistance quelques scribes qui raisonnaient en eux-mêmes : «Pourquoi cet homme parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Saisissant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu'ils faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenir de tels raisonnements ? Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi. » L'homme se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. ».
Marc 2, 1-12
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Nous voyons ici la raison première du miracle : réconcilier les hommes avec Dieu, susciter ou accroître la foi des bénéficiaires et/ou de ceux qui en sont témoins. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, cette foi qui est la finalité du miracle doit être présente au départ, un minimum de celle-ci à tout le moins : « Et il ne fit pas là beaucoup de miracles, à cause de leur manque de foi » (Mt 13, 58), si ce n’est chez les bénéficiaires du miracle, chez ceux qui intercèdent pour eux, ici les quatre hommes qui portent le paralysé : Voyant leur foi… Si nous avons la foi, nous aussi nous pouvons porter les autres à Dieu, non pas physiquement mais par la prière d’intercession.
« Mon fils, tes péchés sont pardonnés. » Voilà LE grand miracle ! Devenir/redevenir aptes à partager la vie divine, nous laisser réconcilier avec Dieu (2 Co 5, 20). Jésus commence par le plus important. Cependant, comme cette restauration de l’âme ne laisse aucune trace, il fait suivre d’un signe physique son intervention afin de démontrer de façon tangible l’accès du paralysé à une vie nouvelle (en Dieu) : « Qu'est-ce qui est le plus facile ? de dire au paralysé : 'Tes péchés sont pardonnés', ou bien de dire : 'Lève-toi, prends ton brancard et marche' ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir de pardonner les péchés sur la terre, je te l'ordonne, dit-il au paralysé : Lève-toi, prends ton brancard et rentre chez toi ».
Enfin, le miracle n’a pas pour objet le seul bénéfice de celui qui en est gratifié mais le salut du plus grand nombre, d’où le devoir pour ceux qui ont bénéficié des largesses divines d’en témoigner. Ici, la conclusion fait voir que le miracle a atteint son objectif chez les témoins directs de l’événement: Tous étaient stupéfaits et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n'avons jamais rien vu de pareil. », surtout cette gloire rendue à Dieu, à qui seul elle appartient.