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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs

 

 

Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs

 

En passant, il aperçut Lévi, fils d'Alphée, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit. Comme il était à table dans sa maison, beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car il y avait beaucoup de monde. Même les scribes du parti des pharisiens le suivaient aussi, et, voyant qu'il mangeait avec les pécheurs et les publicains, ils disaient à ses disciples : « Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »

 

Marc 2, 14-17

 

 

 Il est heureux que Jésus soit venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs, car nous sommes tous pécheurs : « Si nous disons: "Nous n'avons pas de péché", nous nous abusons, la vérité n'est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, lui, fidèle et juste, pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité. Si nous disons: "Nous n'avons pas péché", nous faisons de lui un menteur, et sa parole n'est pas en nous » (1 Jn 1, 8-10).

 

Non pas les justes n’exclut personne d’emblée compte tenu de la nature pécheresse que nous partageons tous. Nous nous excluons nous-mêmes de l’appel de Dieu lorsque nous refusons de nous reconnaître pécheurs, en niant l’existence du péché, que nous puissions avoir des comportements contraires à la volonté du Créateur, ou encore lorsque nous refusons sous divers prétextes les médicaments prescrits à savoir la confession des fautes dans le sacrement de Réconciliation ou encore de prendre place à la table eucharistique.

 

Tous nous avons besoin du médecin mais seuls ceux qui reconnaissent la précarité de leur état de pécheurs recourent à ses services. C’est l’orgueil qui nous incite à nous dire bien portants alors que nous sommes malades, qui nous chuchote à l’oreille qu’il revient à chacun de déterminer ce qui est bien et ce qui est mal comme au temps du péché des origines : « vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal » (Gn 3, 5). Il n’y a par ailleurs rien d’étonnant à ce que l’orgueil nous incite à nous exclure du plan d’amour de Dieu sur nous car l’orgueil, en ce qu’il nous pousse à mettre de l’avant notre propre personne au détriment des autres et de Dieu, est contraire à l’amour. L’amour véritable, don désintéressé de soi, ne peut prendre racine en un cœur orgueilleux.

 

Admirons et imitons l’humilité de Lévi. La grâce passe, « Suis-moi. », et lui, docilement, se leva et le suivit. Aujourd’hui encore, Jésus nous attend à sa table, celle du banquet eucharistique. L’Eucharistie nourrit notre foi. Qui prétend orgueilleusement pouvoir s’en passer met en péril cette foi qui donne accès au Royaume éternel qui, faute d’aliment pour la nourrir, s’atrophiera : « si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui » (Jn 6, 53-54.56).

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