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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Patience de Dieu et espérance de l'homme

 

Patience et espérance

 

Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c'est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. Dans l'attente de ce jour, frères bien-aimés, faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix. Et si notre Seigneur montre une telle patience, croyez bien que c'est pour votre salut, comme vous l'a écrit aussi Paul, notre frère bien-aimé, avec la sagesse qui lui a été donnée.

 

Deuxième lettre de saint Pierre Apôtre 3, 13-15

 

 

Ce que nous attendons, selon la promesse du Seigneur, c'est un ciel nouveau et une terre nouvelle où résidera la justice. Qu’est-ce que la justice ? Juste appréciation, reconnaissance et respect des droits et du mérite de chacun (dictionnaire Petit Robert). Cette juste appréciation, cette reconnaissance et ce respect des droits et du mérite commencent dans notre relation avec le Créateur, puis de là s’étendent à l’ensemble des hommes et même à notre relation avec la création. Ignorer ou nier l’existence de Dieu c’est faire abstraction tant du Principe que de la finalité à poursuivre qui est l’Amour. Ignorer Dieu, c’est se considérer une fin en soi-même, s’arroger le privilège de décider de ce qui est bien ou mal et faire de la satisfaction de ses désirs l’unique but de son existence, bref, c’est vivre égoïstement avec tous les désordres qui en résultent et qui font obstacle à l’atteinte d’une paix véritable et durable, fruit de la justice.

 

La cause principale du déni de l’existence de Dieu réside dans l’apparente impunité de ceux qui contreviennent à sa Loi d’amour. Observant que d’autres ou eux-mêmes peuvent accomplir le mal sans subir de conséquences immédiates, ils se méprennent sur ce qui est patience du Seigneur, Lui qui laisse pousser ensemble ivraie et bon grain jusqu’au temps de la moisson (Mt 13, 24-30), moment où il départagera les uns et les autres. Ce temps de grâce où Dieu laisse le mal cohabiter à côté du bien dans l’espoir de sauver le plus grand nombre possible est interprété à tort, par certains, comme un signe de l’inexistence de Dieu ou, à tout le moins, s’ils acceptent l’existence d’un Principe Créateur, lui dénient toute autorité sur la conduite de leur vie considérant comme une licence pour accomplir ce qui est mal aux yeux du Seigneur le délai consenti par ce dernier à la manifestation de sa justice pour notre salut. Malheureusement, la patience de Dieu qui devrait être cause de salut devient cause de perdition pour ceux qui se méprennent sur sa nature.

 

Les spirituels attendent avec espérance la réalisation de la promesse du Seigneur, le moment où Dieu sera tout en tous (1 Co 15, 28), le règne de l’Amour sur la terre, la civilisation de l’amour dont ont parlé les derniers papes, où tous pourront vivre dans la justice et la paix. Dans l'attente de ce jour, il ne faut pas demeurer inactifs mais profiter du temps de grâce mis à notre disposition pour notre salut et même collaborer activement à la venue de cette terre nouvelle : faites donc tout pour que le Christ vous trouve nets et irréprochables, dans la paix.

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