Recette du bonheur

Être exempt de soucis. Il n’y a pas de meilleur moyen de jouir pleinement du moment présent  et, conséquemment, d’être pleinement heureux. L’absence de soucis, de stress, non seulement contribue largement au bonheur d’une personne mais encore contribue-t-elle grandement à ce qu’elle jouisse d’une meilleure santé tant physique que mentale. J’ai vu des gens travailler de longues heures sans que cela n’affecte leur santé alors que d’autres tombaient au combat malgré des horaires normaux et même réduits. Au fil des ans, mes observations m’ont porté à conclure que le stress et non la charge de travail rendait malade et ce, bien que la fatigue découlant de longues heures de labeur constitue en elle-même une cause de stress mais que je qualifierais de secondaire.

Comment se soustraire aux soucis de la vie ? Avoir un cœur d’enfant. Les enfants ne se font pas de soucis : ils savent qu’ils peuvent compter sur leurs parents en cas de besoin. Ainsi en va-t-il des croyants qui sont des personnes « aptes » au bonheur : plutôt que de laisser les soucis de la vie les accaparer, ils mettent toute leur confiance dans leur Père céleste qui sait ce dont ils ont besoin et saura le leur procurer par sa Providence au moment requis. Non seulement cette confiance en leur Père céleste leur permet-elle de connaître le bonheur en cette vie mais également d’aspirer au bonheur éternel selon les paroles même de Jésus : « Laissez les petits enfants et ne les empêchez pas de venir à moi; car c'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume des Cieux » (Mt 19, 14). Jésus a dit à Nicodème : « En vérité, en vérité, je te le dis, à moins de naître d'en haut, nul ne peut voir le Royaume de Dieu » (Jn 3, 3). Si naître d’en haut est d’abord recevoir le baptême qui nous fait enfants de Dieu c’est aussi, et surtout, adopter l’attitude de l’enfant envers son Père car à quoi sert de se faire reconnaître enfants de Dieu si nous vivons comme des orphelins qui comptent essentiellement sur eux-mêmes avec tous les soucis qui en découlent ?