Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
5 Décembre 2011 Parole du jour
Repos
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.
Matthieu 11, 28-30
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Où trouve-t-on le repos, sinon rendu à destination ? La destination de l’homme est de trouver l’Amour, de façon imparfaite en cette vie et en plénitude pour l’éternité. Jésus remplace le poids du fardeau de la Loi pour le remplacer par le joug de l’amour. Or l’amour donne des ailes. Dans l’esprit de celui qui aime, les difficultés s’estompent car leur inévitable présence ne capte plus son attention qui, elle, est toute portée vers l’objet de son amour. Les difficultés ne disparaissent pas, parfois même elles augmentent mais elles ne pèsent pas autant sur les épaules de celui qui agit par amour. Ainsi en va-t-il de la Loi. Jésus n’a rien enlevé des obligations de la Loi, mais il a détourné l’attention des croyants des difficultés à s’y soumettre en la recentrant sur l’essentiel, l’amour de Dieu et du prochain : « N'allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes: je ne suis pas venu abolir, mais accomplir » (Mt 5, 17).
Peinons-nous sous le poids du fardeau ? Il y a fort à parier que notre amour de Dieu et du prochain ne soit pas suffisamment fort pour nous faire survoler les obstacles qui se dressent immanquablement sur notre route. Mettons-nous à l’école de Jésus pour apprendre l’amour véritable qui est douceur, humilité, renoncement à soi-même en faveur de l’autre. À marcher dans ses traces, tout deviendra beaucoup plus facile, d’autant plus que nous pourrons compter sur le secours de sa grâce qui ne fait jamais défauts aux petits qui mettent toute leur confiance en Lui : « d'un cœur brisé, broyé (humble), Dieu, tu n'as point de mépris » (Ps 51, 9). Alors nous trouverons le repos car nous ne nous laisserons plus distraire par l’accessoire des choses de ce monde tout absorbés que nous serons par l’essentiel de l’Amour.