Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
9 Octobre 2011 Parole du jour
Signe
Jonas a été un signe pour les habitants de Ninive ; il en sera de même avec le Fils de l'homme pour cette génération.
Luc 11, 30
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Selon la définition qu’en donne Mediadico un signe est : un indice, un présage, une démonstration faite pour donner à connaître quelque chose, ce qui sert à représenter une chose. Le signe est quelque chose qui doit conduire plus loin que lui-même et qui s’y arrête manque la cible. Il y a quelques années je suis allé visiter les amis d’un copain en sa compagnie. Ceux-ci racontent comme vraie une histoire hilarante au point où ce fut un des moments où j’ai le plus ri dans ma vie, au point d’avoir mal aux côtes. La soirée terminée, dès que nous embarquons dans l’automobile, mon copain s’empresse de me demander : Penses-tu que c’est vrai ce qui est arrivé à X ? Alors que le but était de faire rire et que la véracité historique de l’événement était secondaire, mon ami avait passé à côté de la magie du moment en mettant en doute que les faits relatés eussent pu avoir réellement lieu alors qu’une telle préoccupation était futile, que cela soit réellement arrivé ou non n’ayant aucune conséquence.
Dieu, afin de préserver la liberté de chacun d’adhérer à Lui ou non, de L’aimer ou non, se révèle aux hommes derrière le voile des signes, particulièrement la Parole inspirée par l’Esprit Saint aux prophètes et consignée dans les Écritures, par les personnes qui Le représentent et de la façon la plus parfaite dans la personne du Christ. Si plusieurs événements relatés dans les Écritures sont réellement survenus, d’autres, en revanche, n’ont aucun fondement historique. Mais, comme l’histoire drôle de mon copain, il est futile de s’arrêter à ce seul aspect de la chose, l’important étant de méditer sur ce que Dieu révèle de Lui-même et de son plan de salut pour nous et qui est l’unique objectif des écrits sacrés.
Qui s’arrête aux signes donnés par Dieu peut difficilement arriver à Le connaître. Ainsi ai-je vu des personnes perdre la foi après qu’elles eurent découvert les imperfections d’un ou de plusieurs de ses représentants qu’elles avaient malencontreusement idéalisés, auxquels elles avaient imputé la perfection de Celui dont ils n’étaient qu’une faible image. Les « héros » de l’Ancien Testament se révèlent d’ailleurs profondément humains, entre autres Jacob qui a été un trompeur et David un homicide. Les spirituels authentiques, quant à eux, s’efforcent de ne pas s’arrêter aux signes, si prodigieux puissent-ils s’avérer tels les miracles, mais recherchent constamment ce que Dieu cherche à leur révéler de Lui et de sa volonté à travers les personnes et les événements. Si la personne qui représentait Dieu de façon admirable, tantôt encore, vient à chuter, ils se rappellent de leur propre fragilité et de la nécessité de combattre le mal sans relâche. Ils constatent également que ce qui est sorti de bon de ces êtres fragiles ne pouvait venir que du Dieu qui choisit ce qui est faible dans le monde pour confondre ce qui est fort… afin qu'aucune créature ne puisse s'enorgueillir devant Dieu (1 Co 1, 27-29).