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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

L'essentiel

 

L’essentiel

 

Malheureux êtes-vous, pharisiens, parce que vous payez la dîme sur toutes les plantes du jardin, comme la menthe et la rue, et vous laissez de côté la justice et l'amour de Dieu. Voilà ce qu'il fallait pratiquer, sans abandonner le reste.

 

Luc 11, 42

 

 

L’essentiel est la justice et l’amour de Dieu et du prochain. L’un ne va pas sans les deux autres. Qui commet l’iniquité blesse l’autre ou lui-même et par la même occasion le Dieu qui veut le bien de tous : « Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu'ils l'aient en abondance » (Jn 10, 10). La justice, l’amour de Dieu et du prochain se manifestent d’abord par s’abstenir de juger autrui. Le jugement des autres est un manque de justice d’abord envers Dieu à qui appartient cet unique privilège, le Fils lui-même s’en étant abstenu : « Je ne suis pas venu pour juger le monde, mais pour sauver le monde » (Jn 12, 47). Cela constitue, par ailleurs, un manque de justice envers les autres car, ne valant pas mieux qu’eux, ce que nous faisons effectivement en les jugeant c’est de tenter de les priver de la miséricorde divine, de l’indulgence que nous réclamons pour nous-mêmes, pour nos propres fautes, à l’image du débiteur implacable de la parabole (Mt 18, 23-35).  Quant à dire que le jugement constitue un manque d’amour, cela est l’évidence même !

 

 Conséquemment, l’apôtre Paul nous met-il en garde de juger quiconque, même ceux qui nient l’existence de Dieu et/ou vivent comme si tout leur était permis :

 

Toi, l'homme qui juges les païens, tu n'as pas d'excuse non plus : quand tu juges les autres alors que tu fais comme eux, tu te condamnes toi-même en les jugeant. Or, nous savons que Dieu jugera selon la vérité ceux qui font de telles choses. Et toi, l'homme qui juges ceux qui font de telles choses, et qui les fais toi-même, penses-tu échapper au jugement de Dieu ? Ou bien méprises-tu ses trésors de bonté, de patience et de générosité, en refusant de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? Avec ton cœur endurci, qui ne veut pas se convertir, tu accumules la colère contre toi pour le jour de la colère, où sera révélé le juste jugement de Dieu, lui qui rendra à chacun selon ses œuvres : pour ceux qui font le bien avec persévérance et recherchent ainsi la gloire, l'honneur et la vie impérissable, ce sera la vie éternelle ; mais pour les partisans de la révolte, qui se refusent à la vérité pour se donner à l'injustice, ce sera la colère et l'indignation. Oui, détresse et angoisse pour tout homme qui fait le mal, d'abord le Juif, et aussi le païen, mais gloire, honneur et paix pour tout homme qui fait le bien, d'abord le Juif, et aussi le païen. Car Dieu ne fait pas de différence entre les hommes.

(Rm 2, 1-11)

 

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