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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Réponse

 

Réponse

 

Certes, la multitude des hommes est appelée, mais les élus sont peu nombreux.

 

Matthieu 22, 14

 

 

Dieu ne fait pas de discrimination et son appel à partager son existence pour l’éternité est universel. Il s’agit d’un appel à l’Amour : à aimer Dieu directement dans sa personne et / ou par l’intermédiaire de ceux qui croisent notre route, particulièrement les plus nécessiteux : « ce que vous avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25, 40). Amour de Dieu et amour du prochain ne vont d’ailleurs pas l’un sans l’autre : « Si quelqu'un dit: "J'aime Dieu" et qu'il déteste son frère, c'est un menteur: celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne saurait aimer le Dieu qu'il ne voit pas » (1 Jn 4, 20).

 

Si Dieu, d’une part, appelle largement et si, d’autre part, tout le monde veut aller au ciel comme le dit la chanson interprétée par Petula Clark , d’où vient le problème pour que le nombre des élus soit restreint ? C’est que, comme le rajoute la chanson, personne ne veut mourir. Mourir physiquement, certes, mais d’abord et avant tout à soi-même : « Si quelqu'un veut marcher derrière moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais qui perd sa vie à cause de moi la gardera » (Mt 16, 24-25) pour l’éternité. Mourir à soi-même, c’est donner préséance à l’autre, au Tout-Autre, c’est aimer.

 

« Mais ils (les invités) n'en tinrent aucun compte et s'en allèrent, l'un à son champ, l'autre à son commerce » (Mt 22, 5). Aller à son champ, c'est s'adonner sans retenue aux tâches d'ici-bas. Aller à son commerce, c'est rechercher avidement son profit dans les affaires de ce monde (Grégoire le Grand), c’est se préoccuper d’abord et avant tout de soi-même et de ses intérêts personnels. Pire encore, d’autres, s'emparant des serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent (Mt 22, 6), trouvant dérangeant l’appel de Dieu, ils s’en prennent à ses messagers. Un autre, enfin, se présente au banquet sans porter le vêtement de noce (Mt 22, 11). C’est celui qui, ayant entendu l’appel de Dieu, lui donne l’assentiment de la foi mais se refuse à traduire dans les actes ce qu’il confesse par la bouche, ce qui lui attire la colère du Maître : « Jetez-le, pieds et poings liés, dehors dans les ténèbres ; là il y aura des pleurs et des grincements de dents » (Mt 22, 13).

 

Dieu, l’Amour, se tient à la porte et frappe (Ap 3, 20). Saurons-nous répondre à l’appel et ouvrir la porte de notre cœur ?

 

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