Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
21 Novembre 2012 Parole du jour
Tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait
Quand Jésus fut près de Jérusalem, en voyant la ville, il pleura sur elle ; il disait : « Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Oui, il arrivera pour toi des jours où tes ennemis viendront mettre le siège devant toi, t'encercleront et te presseront de tous côtés ; ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »
Luc 19, 41-44
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Tu n'as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. Cette affliction de Jésus, si elle a pour objet premier la cité sainte, la ville de Jérusalem à proprement parler, ne concerne-t-elle pas chacun de nous pris individuellement. Qui peut, en effet, se targuer d’être continuellement attentif à la présence de Dieu dans le monde, directement par les délicates motions de son Esprit (à peine perceptibles si bien que le prophète Élie les compare à la brise légère (1 R 19, 12)) ou indirectement d’abord par la présence des plus démunis qui sollicitent notre charité (Mt 25, 31-46) ou encore par les événements ?
Si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui peut te donner la paix ! Cette paix, ce n’est pas celle du monde qui est bien aléatoire, mais celle qui est promise au terme de notre vie alors que notre état sera stable à jamais. Mais hélas, cela est resté caché à tes yeux. Comment cela peut-il se faire ? C’est la vanité qui nous empêche de voir : « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits » (Mt 11, 25). Nous mettons notre assurance en notre intelligence et nos avoirs plutôt qu’en Dieu : Tu dis : « Je suis riche, je me suis enrichi, je ne manque de rien », et tu ne sais pas que tu es malheureux, pitoyable, pauvre, aveugle et nu ! (Ap 3, 17).
Veillons ! Profitons du temps de grâce mis à notre disposition pour correspondre au plan d’amour de Dieu sur nous et ainsi nous voir offrir la possibilité d’accéder à la paix éternelle !