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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Joie du croyant

 

 

Joie du croyant

 

« Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous êtes fidèles à mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé fidèlement les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.»  

 

Jean 15, 9-11

 

 

La joie est la marque de commerce du croyant authentique. Cette joie provient de ce que l’âme tend vers la fin pour laquelle elle a été créée et où seule elle peut trouver le repos : aimer Dieu et être aimée de Lui.

 

Jésus lie la joie à deux choses : garder les commandements de Dieu et demeurer dans son amour. De fait, ces deux choses n’en sont qu’une « Car l'amour de Dieu consiste à garder ses commandements » (1 Jn 5, 3). Déjà, auparavant, les Psaumes liaient la joie aux commandements de Dieu : « Les préceptes de Yahvé sont droits, joie pour le cœur » (Ps 19, 9).

 

Dans l’esprit du psalmiste, la joie est une caractéristique du comportement du croyant : « Criez de joie, les justes, pour Yahvé, aux cœurs droits convient la louange » (Ps 33, 1). Il emploie d’ailleurs le mot joie à près d’une soixantaine de reprises dans ses textes, joie qui tire son origine de Yahvé : « en lui, la joie de notre cœur, en son nom de sainteté notre foi » (Ps 33, 21); « Joie en toi et réjouissance à tous ceux qui te cherchent! » (Ps 40, 17). L’éloignement de Dieu est cause de perte de la joie : « Détourne ta face de mes fautes, et tout mon mal, efface-le. Dieu, crée pour moi un cœur pur, restaure en ma poitrine un esprit ferme; ne me repousse pas loin de ta face, ne m'enlève pas ton esprit de sainteté. Rends-moi la joie de ton salut » (Ps 51, 11-14).

 

Plus qu’une conséquence du salut, la joie se veut également une arme pour combattre l’ennemi de Dieu qui cherche à nous ravir un si grand bien en semant l’inquiétude dans les cœurs. Voici ce qu’on retrouve dans la Vie de saint François d’Assise dite « Anonyme de Pérouse » (13e siècle) §97 (trad. Desbonnets et Vorreux, Documents, 1968, p 980) (citée par le site l’Évangile au quotidien) :

 

Du début de sa conversion jusqu'au jour de sa mort, le bienheureux François a toujours été très rude pour son corps. Mais son principal et suprême souci a été de posséder et de conserver toujours au-dedans et au-dehors la joie spirituelle. Il affirmait que si le serviteur de Dieu s'efforçait de posséder et de conserver la joie spirituelle intérieure et extérieure qui procède de la pureté du cœur, les démons ne pourraient lui faire aucun mal, contraints de reconnaître : «Puisque ce serviteur de Dieu conserve sa joie dans la tribulation comme dans la prospérité, nous ne pouvons trouver aucun accès pour nuire à son âme. »

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