Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
14 Août 2013 Parole du jour
On ne se sauve pas seul
Jésus disait à ses disciples : « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute. S'il t'écoute, tu auras gagné ton frère. S'il ne t'écoute pas, prends encore avec toi une ou deux personnes afin que toute l'affaire soit réglée sur la parole de deux ou trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à la communauté de l'Église ; s'il refuse encore d'écouter l'Église, considère-le comme un païen et un publicain. Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. Encore une fois, je vous le dis : si deux d'entre vous sur la terre se mettent d'accord pour demander quelque chose, ils l'obtiendront de mon Père qui est aux cieux. Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »
Matthieu 18, 15-20
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Dieu est Amour (1 Jn 4, 9). La spiritualité est une histoire d’amour entre Dieu et les hommes. Si quelqu’un pense parvenir au salut seul, il s’illusionne. Le salut nous y parvenons en collectivité : au sein d’un peuple, d’une Église, d’une communauté… Comme le paratonnerre attire la foudre, de même l’amour fraternel incite Dieu à se rendre présent sur terre : « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d'eux. »
Les grands prophètes ont été aussi de grands intercesseurs auprès de Dieu. Ainsi Abraham a-t-il obtenu de Dieu qu’il épargnerait une ville entière s’il n’y trouvait que dix justes (Gn 18, 16-33) ? Moïse ne s’est-il pas porté à la défense de son peuple que Dieu menaçait de faire subir les foudres de sa « colère » bien que lui-même et ses descendants aient obtenu l’assurance de ne pas en être victimes (Ex 32, 9-14) ?
Non seulement nous dirigeons-nous vers la cité éternelle en groupe mais encore sommes-nous responsables les uns des autres. « Si ton frère a commis un péché, va lui parler seul à seul et montre-lui sa faute… » Penser autrement, c’est entrer dans le camp de Caïn, « Suis-je responsable de mon frère ? » (Gn 4, 9), définitivement pas dans celui de Dieu et de Jésus qui nous dit : «Amen, je vous le dis : tout ce que vous aurez lié sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous aurez délié sur la terre sera délié dans le ciel. »