Je vous donne ma paix, pas à la manière du monde

Je vous donne ma paix, pas à la manière du monde

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; ce n’est pas à la manière du monde que je vous la donne. Que votre cœur ne soit pas bouleversé ni effrayé. Vous avez entendu ce que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens vers vous. Si vous m’aimiez, vous seriez dans la joie puisque je pars vers le Père, car le Père est plus grand que moi. Je vous ai dit ces choses maintenant, avant qu’elles n’arrivent ; ainsi, lorsqu’elles arriveront, vous croirez. Désormais, je ne parlerai plus beaucoup avec vous, car il vient, le prince du monde. Certes, sur moi il n’a aucune prise, mais il faut que le monde sache que j’aime le Père, et que je fais comme le Père me l’a commandé.

Jean 14, 27-31

La paix du monde est extérieure, fragile équilibre entre des forces divergentes qui, à la manière d’un volcan qui sommeille, n’attendent que la moindre opportunité pour se manifester avec violence dans le but d’atteindre un nouvel équilibre qui, elles l’espèrent, leur sera plus favorable. C’est une paix négociée en fonction des forces relatives du moment.

Rien de tel dans la paix de Dieu qui est toute intérieure, qui est apaisement des passions, passions qui sont à l’origine des troubles de la paix extérieure du monde. Cette paix est également un sentiment de sécurité qui découle de l’assurance d’avoir un Père dans les cieux qui nous aime, qui veille sur nous et qui ne laissera pas le monde et ses soucis avoir prise sur nous lorsque nous faisons comme Il nous le commande, à savoir aimer notre prochain et mettre en Lui notre amour.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Comment cherché-je la paix ? Dans la satisfaction de mes besoins et désirs personnels ou en aidant les moins fortunés que moi ? Comme membre d’une société, est-ce que je favorise les mesures coercitives assurées par une police ou une armée forte pour établir la paix ou, est-ce que je milite en faveur de mesures sociales destinées à aider les plus défavorisés à améliorer leur sort ? Dans quel camp est-ce que je me range ? Celui de Dieu ou celui du monde ? Quelle paix est-ce que je recherche ? Celle de Dieu ou celle du monde ?