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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver

 

En ce temps-là, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour. Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

 

Jean 12, 44-50

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Jean répète ici quasiment intégralement une partie de l’entretien de Jésus avec Nicodème : « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. » (Jn 3, 17). S’il prend la peine de reprendre la citation, c’est que Jésus a dû le répéter à plusieurs reprises et, s’il l’a répété, c’est qu’il s’agit de quelque chose de vital pour notre vie spirituelle. Dieu est Amour, Il est Père et un père veut le bien de ses enfants, notre bien à nous, ses enfants adoptifs. Le père de la parabole du fils prodigue (Lc 15, 11-24) représente l’image qui le décrit le mieux : ce père n’est pas là à surveiller les fautes de ses fils, il guette le retour de celui qui est parti pour lui ouvrir toutes grandes les portes de sa maison et fêter son retour au bercail. Tel est Dieu : il attend patiemment que nous retournions vers Lui après que nous ayons chuté. Mieux, Il a par avance envoyé son Fils pour nous procurer le salut éternel auquel nous aspirons en faisant de nous des héritiers, car Il a assumé la même chair que nous.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je prends conscience de l’amour infini avec lequel je suis aimé, un amour qui a poussé la divinité à s’abaisser à revêtir la chair pour nous donner accès à la vie éternelle : en nous instruisant par la bouche de Jésus, par l’exemple de sa vie et par son amour jusqu’au bout qui l’a poussé à donner sa vie pour nous, pour nous communiquer la vie de Dieu, son Esprit Saint. Je rends grâce pour tout cet amour et je m’efforce d’y correspondre en aimant à mon tour comme Jésus a aimé.

 

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