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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Foi et résurrection

 

Foi et résurrection

 

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre pour annoncer à celui-ci : « Ta fille vient de mourir. À quoi bon déranger encore le Maître ? » Jésus, surprenant ces mots, dit au chef de la synagogue : « Ne crains pas, crois seulement. » Il ne laissa personne l'accompagner, sinon Pierre, Jacques, et Jean son frère. Ils arrivent à la maison du chef de synagogue. Jésus voit l'agitation, et des gens qui pleurent et poussent de grands cris. Il entre et leur dit : « Pourquoi cette agitation et ces pleurs ? L'enfant n'est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Alors il met tout le monde dehors, prend avec lui le père et la mère de l'enfant, et ceux qui l'accompagnent. Puis il pénètre là où reposait la jeune fille. Il saisit la main de l'enfant, et lui dit : « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! » Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher - elle avait douze ans.

 

Marc 5, 36-42

 

 

La personne de Jésus, c’est Dieu qui vient à la rencontre de l’humanité souffrante. « Ayant donc un grand prêtre souverain qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, tenons ferme la profession de foi. Car nous n'avons pas un grand prêtre impuissant à compatir à nos faiblesses, lui qui a été éprouvé en tout, d'une manière semblable, à l'exception du péché. Avançons-nous donc avec assurance vers le trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour une aide opportune » (He 4, 14-16). Comment se qualifie-t-on pour obtenir cette aide opportune ? Écoutons Jésus : « Ne crains pas, crois seulement » le même conseil que donne Paul aux Hébreux : tenons ferme la profession de foi. Pour obtenir soulagement de la souffrance qui nous atteint, nous devons avoir la foi que Dieu peut tirer un bien plus grand encore d’un mal pourtant bien réel. Comment s’adresser avec foi à Dieu ? Une manière « infaillible » consiste à remercier avant d’avoir même reçu à l’image de Jésus avant cette autre résurrection, celle de Lazare : « Père, je te rends grâce de ce que tu m'as exaucé. Certes, je savais bien que tu m'exauces toujours, mais j'ai parlé à cause de cette foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que tu m'as envoyé » (Jn 11, 41-42). Le miracle n’est pas un accident, c’est une intervention de Dieu pour susciter et maintenir la foi, afin qu'ils croient, et que par la foi le plus grand nombre puisse accéder au salut éternel. La raison, la formule invoquée dans l’Ancien Testament qui va en ce sens est pour la gloire de ton nom : « Aide-nous, Dieu de notre salut, par égard pour la gloire de ton nom; efface, Yahvé, nos péchés, délivre-nous, à cause de ton nom » (Ps 79, 9).

 

Que nous enseigne d’autre ce texte ? Dieu n’est pas le Dieu des morts mais des vivants (Mc 12, 27). La fin de la vie dans ce corps périssable n’est pas un cul-de-sac mais se continue au-delà du mur de la mort ce qui permet à Jésus d’affirmer : « L'enfant n'est pas morte : elle dort » et avec elle tous ceux qui ont habité cette terre depuis la nuit des temps et qui sont dans l’attente du jour dernier où tous nous ressusciterons (CEC 1016) à la suite du Christ ressuscité, prémices de ceux qui se sont endormis (1 Co 15, 20).

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