Commémoration des fidèles défunts

2 Novembre 2014

Commémoration des fidèles défunts

La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n'a de prise sur eux.

Celui qui ne réfléchit pas s'est imaginé qu'ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu'ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l'immortalité. Ce qu'ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l'épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l'or au feu du creuset, il a éprouvé leur valeur ; comme un sacrifice offert sans réserve, il les a accueillis. Au jour de sa visite, ils resplendiront, ils étincelleront comme un feu qui court à travers la paille. Ils seront les juges des nations et les maîtres des peuples, et le Seigneur régnera sur eux pour toujours. Ceux qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.

Livre de la Sagesse 3,1-9

Dans le Crédo, nous affirmons croire en la « communion des saints ». Le Catéchisme de l’Église catholique donne deux sens à cette communion : 1) le partage des biens matériels et spirituels entre vivants et 2) la communion entre personnes notamment avec celles qui nous ont précédés dans l’au-delà qu’ils soient en présence de Dieu ou en voie de l’être (CEC 946-962). Si nous pouvons bénéficier de l’intercession de nos prédécesseurs, nous pouvons en revanche, par nos prières et le « mérite » de nos bonnes œuvres, réduire le temps d’attente de ceux qui sont en purification avant d’entrer dans le Royaume éternel.

Pour ma part, la meilleure façon de faire mémoire des défunts consiste à se remémorer une qualité qui caractérisait une personne qui nous a quittés et à s’inspirer de celle-ci sur la manière de l’intégrer dans notre vie. Par cette qualité que nous nous efforçons d’imiter, le défunt continue à être pour ainsi dire « présent » parmi nous. J’ai appris il y a quelque mois le décès de madame Marguerite Berger, la responsable d’un groupe de prières que j’ai fréquenté. Cette dame démontrait beaucoup de détermination dans le service de Dieu mais ce qui m’a touché le plus en elle était son humilité. Elle n’hésitait jamais à demander conseil ou une deuxième opinion et ne laissait jamais affecter sa relation aux autres ni cherchait-elle à se justifier lorsque ces avis lui étaient défavorables. Je profite de l’occasion pour la recommander à vos prières.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

Quand une personne que je connais meurt, j’identifie la plus belle qualité qui la caractérisait et je m’efforce de l’imiter en ce point. Je demande son aide (intercession) pour y parvenir. Je prie et / ou je fais dire des messes pour elle. Je réalise ainsi la communion des saints.