Les Saintes Écritures ont le pouvoir de communiquer la sagesse

15 Octobre 2016

Les Saintes Écritures ont le pouvoir de communiquer la sagesse

Bien-aimé, demeure ferme dans ce que tu as appris : de cela tu as acquis la certitude, sachant bien de qui tu l’as appris. Depuis ton plus jeune âge, tu connais les Saintes Écritures : elles ont le pouvoir de te communiquer la sagesse, en vue du salut par la foi que nous avons en Jésus Christ. Toute l’Écriture est inspirée par Dieu ; elle est utile pour enseigner, dénoncer le mal, redresser, éduquer dans la justice ; grâce à elle, l’homme de Dieu sera accompli, équipé pour faire toute sorte de bien. Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts, je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire.

Lettre de Paul Apôtre à Timothée 3,14-17.4,1-2

Les Saintes Écritures ont le pouvoir de te communiquer la sagesse; sagesse en tant que connaissance juste des choses, mais également Sagesse en tant qu’Esprit du Père et du Fils, Esprit qui a inspiré toute l’Écriture. Le concile Vatican II, par la constitution dogmatique Dei Verbum, a rappelé et mis en lumière la place centrale que doit occuper la Parole de Dieu dans la vie des croyants. Par sa Parole, Dieu se communique à nous tout comme dans le pain consacré de l’Eucharistie. La Parole nourrit et éclaire notre foi, connaissance claire-obscure que nous avons de Dieu, qui nous permet d’aspirer au salut qu’est venu nous révéler et nous procurer Jésus Christ par sa vie et sa mort-résurrection.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

J’apprends chaque jour à mieux connaître Dieu et sa Volonté en me laissant instruire par l’Écriture, une Écriture qui, bien que la science puisse en affiner la compréhension, procure en elle-même les clés qui permettent de l’approfondir à travers les manières diverses où Dieu s’est présenté à ceux qu’Il s’est choisi comme rédacteurs ou, peut-être plus exactement, des perceptions variées que chacun d’eux en communique et qui se complètent en un tout harmonieux. « C’est « dans l’Écriture » qu’on apprend à interpréter l’Écriture, et non dans les prétentions d’exégèse et de critique historique. Il ne faut pas que les textes deviennent des champs couvert « d’ossements véhémentement sec » » (Paul Claudel cité par Fernand Ouellette, Dans l’éclat du Royaume, Fides, 1999, p. 243.)