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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

De la mesure dont vous mesurez on mesurera pour vous (Mt 7, 2)

 

En ce temps-là, Pierre s’approcha de Jésus pour lui demander : « Seigneur, lorsque mon frère commettra des fautes contre moi, combien de fois dois-je lui pardonner ? Jusqu’à sept fois ? » Jésus lui répondit : « Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à soixante-dix fois sept fois. Ainsi, le royaume des Cieux est comparable à un roi qui voulut régler ses comptes avec ses serviteurs. Il commençait, quand on lui amena quelqu’un qui lui devait dix mille talents (c’est-à-dire soixante millions de pièces d’argent). Comme cet homme n’avait pas de quoi rembourser, le maître ordonna de le vendre, avec sa femme, ses enfants et tous ses biens, en remboursement de sa dette. Alors, tombant à ses pieds, le serviteur demeurait prosterné et disait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai tout.” Saisi de compassion, le maître de ce serviteur le laissa partir et lui remit sa dette. Mais, en sortant, ce serviteur trouva un de ses compagnons qui lui devait cent pièces d’argent. Il se jeta sur lui pour l’étrangler, en disant : “Rembourse ta dette !” Alors, tombant à ses pieds, son compagnon le suppliait : “Prends patience envers moi, et je te rembourserai.” Mais l’autre refusa et le fit jeter en prison jusqu’à ce qu’il ait remboursé ce qu’il devait. Ses compagnons, voyant cela, furent profondément attristés et allèrent raconter à leur maître tout ce qui s’était passé. Alors celui-ci le fit appeler et lui dit : “Serviteur mauvais ! je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux jusqu’à ce qu’il eût remboursé tout ce qu’il devait. C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère du fond du cœur. » Lorsque Jésus eut terminé ce discours, il s’éloigna de la Galilée et se rendit dans le territoire de la Judée, au-delà du Jourdain.

 

Matthieu 18,21-35.19,1

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

 

Dieu, le premier, nous a aimés, nous a fait miséricorde. Il a fait de nous ses enfants adoptifs, donc cohéritiers du Christ (Rm 8, 17), lorsque le Verbe a revêtu la chair et effacé nos fautes par le sacrifice de sa Passion. Bien que cet héritage nous soit acquis, nous pouvons nous en récuser. Bien que Dieu soit toujours prêt à faire miséricorde, nous pouvons nous soustraire à cette bienveillance de Dieu à notre égard. Cela survient lorsque nous refusons d’accorder à nos frères en Christ une miséricorde similaire à celle que nous réclamons pour nous-mêmes. L’Amour exige la réciprocité : « Ce que vous voulez que les hommes (et Dieu) fassent pour vous, faites-le pour eux pareillement. » (Lc 6, 31)

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je m’efforce de manifester aux autres la même bonté, la même mansuétude, que celle que j’attends de mon Père céleste afin de me montrer digne de l’adoption filiale dont Il m’a si généreusement gratifié.

 

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