Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
20 Décembre 2020 Parole du jour
En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. » Luc 1, 39-45 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Quand l’Esprit Saint fait l’éloge de Marie par la bouche d’Élizabeth, Il rend hommage à la foi de Marie. C’est cette foi qui a permis que le Verbe prenne chair en son sein. C’est cette même foi qui nous permet de rendre Dieu au monde en le laissant aimer en nous et à travers nous. Jésus rendra indirectement hommage à la foi de sa mère tout en indiquant que tous ceux qui croient, comme elle a cru, sont dignes d’éloges lorsqu’il a répondu à la femme ayant dit « Heureuse la mère qui t’a porté en elle, et dont les seins t’ont nourri » — « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Lc 11, 27-28). Pour écouter et garder la Parole de Dieu, cela requiert une foi similaire à celle de Marie. Le Christ ressuscité rendra également hommage à la foi lorsqu’il dira à Thomas : « Bienheureux ceux qui, sans avoir vu, ont cru. » (Jn 20, 29).
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je demande inlassablement au Seigneur le don inestimable de la foi, cette foi qui permet d’entrer en contact avec Dieu et qui permet à Dieu d’agir en moi et à travers moi. Je demande à Marie, mère de Jésus, d’intercéder pour moi afin que je sois gratifié d’une foi similaire à la sienne. Je reconnais que la foi est un don Dieu et que je ne puis rien faire pour me la procurer sinon avoir recours à l’infinie Miséricorde de Celui qui, par l’entremise de son Esprit Saint, peut m’en gratifier et accroître celle que j’ai déjà, cette foi qui me rend disponible et malléable à son action comme l’a été avant moi ma mère dans la foi, Marie.