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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère

Bien-aimés, nous aimons parce que Dieu lui-même nous a aimés le premier. Si quelqu’un dit : « J’aime Dieu », alors qu’il a de la haine contre son frère, c’est un menteur. En effet, celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Et voici le commandement que nous tenons de lui : celui qui aime Dieu, qu’il aime aussi son frère. Celui qui croit que Jésus est le Christ, celui-là est né de Dieu ; celui qui aime le Père qui a engendré aime aussi le Fils qui est né de lui. Voici comment nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu : lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements. Car tel est l’amour de Dieu : garder ses commandements ; et ses commandements ne sont pas un fardeau, puisque tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde. Or la victoire remportée sur le monde, c’est notre foi.

Première lettre de Jean 4, 19-21; 5, 1-4

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Celui qui n’aime pas son frère, qu’il voit, est incapable d’aimer Dieu, qu’il ne voit pas. Aimer Dieu, se donner à Lui (l’amour authentique consistant dans le don de soi), c’est Lui offrir notre personne pour qu’Il vienne à travers elle manifester de manière visible son amour au monde, particulièrement au monde proche de nous, notre prochain. Notre amour effectif de Dieu se mesure à l’intensité de notre amour du prochain, particulièrement les personnes dans le besoin à travers lesquelles Dieu quémande notre amour, nous demande de lui rendre amour pour Amour. Quand nous aimons nos frères et sœurs, quand nous leur pardonnons, nous ne faisons que rendre à Dieu une part de l’amour dont Il nous a investis, nous leur remettons des dettes de moindre importance que celles qu’Il nous a préalablement remises dans son infinie Miséricorde. Mieux encore, à l’instar des prêtres au confessionnal, nous Le laissons pardonner Lui-même les fautifs à travers nous, nous de manière partielle pour les offenses que nous avons nous-mêmes subies, eux, par le ministère qui leur a été confié par le Christ, pour l’ensemble de leurs œuvres mauvaises. Garder les commandements de Dieu n’est pas un fardeau lorsque nous ne le faisons pas de manière servile par crainte du châtiment, mais quand nous le faisons mus par l’Amour, quand nous Lui remettons notre volonté propre et notre personne pour qu’Il accomplisse sa Volonté exprimée par ses commandements. Tout être qui est né de Dieu est vainqueur du monde, il hérite du même Esprit qui reposait sur le Christ ressuscité, vainqueur du monde et des tendances égoïstes de la chair.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Parce que Dieu m’a préalablement aimé et pardonné, je Lui manifeste ma reconnaissance en Le laissant aimer et pardonner à travers moi. Je mesure mon amour de Dieu à l’amour que je Le laisse manifester aux autres à travers ma personne, au degré de ma docilité aux motions de l’Esprit que j’ai reçu en héritage de par mon appartenance au Christ.

 

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