Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
1 Février 2021 Parole du jour
Quand fut accompli le temps prescrit par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus l’amenèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : ‘Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.’ Ils venaient aussi offrir le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : ‘un couple de tourterelles ou deux petites colombes.’ Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. Il avait reçu de l’Esprit Saint l’annonce qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Christ, le Messie du Seigneur. Sous l’action de l’Esprit, Syméon vint au Temple. Au moment où les parents présentaient l’enfant Jésus pour se conformer au rite de la Loi qui le concernait, Syméon reçut l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu le salut que tu préparais à la face des peuples : lumière qui se révèle aux nations et donne gloire à ton peuple Israël. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qui était dit de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Voici que cet enfant provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton âme sera traversée d’un glaive – : ainsi seront dévoilées les pensées qui viennent du cœur d’un grand nombre. » Il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. Luc 2, 22-40 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Luc, au chapitre 2 de son évangile, nous présente deux personnes, Syméon et Anne, qui ont rencontré Dieu de manière sensible dans leur existence. Cette rencontre, pour l’un comme pour l’autre, s’est produite au Temple, lieu privilégié pour rencontrer Dieu parce que sa maison chez les hommes. Certes, Dieu est partout présent, mais il n’y a pas d’endroit plus propice pour le rencontrer que dans sa maison. Nous voyons dans ce texte deux manières de rencontrer Dieu : Syméon qui, par pure grâce, est venu au Temple sous l’action de l’Esprit Saint, et Anne qui a vu sa fidélité récompensée, elle qui ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. On ne peut douter que l’Esprit Saint reposait également sur elle, nul ne pouvant dire: "Jésus est Seigneur", s'il n'est avec l'Esprit Saint. » (1 Co 12, 3) ou comme Jésus l’a dit à Pierre : « Heureux es-tu, Simon fils de Jonas, car cette révélation t'est venue, non de la chair et du sang, mais de mon Père qui est dans les cieux. » (Mt 16, 17),
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je me fais attentif à l’appel de Dieu de Le rencontrer. Il y a plusieurs années, je flânais un beau dimanche matin dans un parc d’une grande ville américaine quand j’ai vu un édifice ressemblant à une chapelle. Curieux, je me suis approché pour constater que c’était bel et bien le cas et qu’une messe était sur le point de débuter. J’entre donc et j’assiste à la messe. Le souvenir que je garde de cet événement est l’homélie qui, bien que dans une langue étrangère, m’avait particulièrement touché, si bien que je peux dire encore aujourd’hui à la suite des disciples d’Emmaüs : « Notre cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ? » (Lc 24, 32).