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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Celui qui vous écoute m’écoute

En ce temps-là, Jésus disait : « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs habitants auraient fait pénitence, avec le sac et la cendre. D’ailleurs, Tyr et Sidon seront mieux traitées que vous lors du Jugement. Et toi, Capharnaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non ! Jusqu’au séjour des morts tu descendras ! Celui qui vous écoute m’écoute ; celui qui vous rejette me rejette ; et celui qui me rejette rejette celui qui m’a envoyé. »

Luc 10, 13-16

Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd'hui : honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi, nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les préceptes que le Seigneur nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Aussi, comme on le voit aujourd’hui, le malheur s’est attaché à nous, avec la malédiction que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse, au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, à travers toutes les paroles des prophètes qu’il nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir d’autres dieux et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.

Livre de Baruch 1,15-22.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dieu s’exprime par la bouche de ses porte-paroles : ses prophètes et ses saints. Contrairement à la croyance populaire, le mot saint ne désigne pas le degré de perfection atteint par une personne, mais plutôt le niveau de docilité de celle-ci à laisser le seul Saint s’exprimer en elle et à travers elle et cela en dépit de son degré d’imperfection personnelle. Tout témoin insigne qu’il fut, l’apôtre Paul a fait l’expérience de sa propre imperfection, une imperfection qu’il n’a pu dominer ni obtenir de Dieu la grâce de l’en délivrer : « Pour moi, je ne me glorifierai que de mes faiblesses. Oh! si je voulais me glorifier, je ne serais pas insensé; je dirais la vérité. Mais je m'abstiens, de peur qu'on ne se fasse de moi une idée supérieure à ce qu'on voit en moi ou ce qu'on m'entend dire. Et pour que l'excellence même de ces révélations ne m'enorgueillisse pas, il m'a été mis une écharde en la chair, un ange de Satan chargé de me souffleter -- pour que je ne m'enorgueillisse pas! À ce sujet, par trois fois, j'ai prié le Seigneur pour qu'il s'éloigne de moi. Mais il m'a déclaré: "Ma grâce te suffit: car la puissance se déploie dans la faiblesse." C'est donc de grand cœur que je me glorifierai surtout de mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. » (2 Co 12, 5-9)

L’imperfection du messager pas plus que la teneur rebutante d’un message qui exhorte à subordonner notre intérêt propre à celui du bien commun et des préceptes divins qui visent ce bien, par et avec amour, ne constituent pas, l’un comme l’autre, des indices que Dieu ne s’adresse pas à nous par personne interposée. Quant à la dureté du cœur qui nous incline à faire la sourde oreille aux salutaires avertissements que Dieu nous adresse par ces messagers, Baruch tout comme Jésus, par ailleurs, nous mettent en garde qu’elle ne demeurera pas sans conséquence : « Nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Aussi, comme on le voit aujourd’hui, le malheur s’est attaché à nous », « Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïde ! »

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’ouvre mon cœur aux appels que Dieu m’adresse par sa Parole ou par l’intermédiaire de ses témoins afin que ce cœur devienne la maison de Dieu, le lieu à partir duquel Il ait la possibilité de manifester son amour au plus grand nombre.

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