Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
5 Septembre 2021 Parole du jour
Mes frères, dans votre foi en Jésus Christ, notre Seigneur de gloire, n’ayez aucune partialité envers les personnes. Imaginons que, dans votre assemblée, arrivent en même temps un homme au vêtement rutilant, portant une bague en or, et un pauvre au vêtement sale. Vous tournez vos regards vers celui qui porte le vêtement rutilant et vous lui dites : « Assieds-toi ici, en bonne place » ; et vous dites au pauvre : « Toi, reste là debout », ou bien : « Assieds-toi au bas de mon marchepied ». Cela, n’est-ce pas faire des différences entre vous, et juger selon de faux critères ? Écoutez donc, mes frères bien-aimés ! Dieu, lui, n’a-t-il pas choisi ceux qui sont pauvres aux yeux du monde pour en faire des riches dans la foi, et des héritiers du Royaume promis par lui à ceux qui l’auront aimé ? Lettre de Jacques 2, 1-5 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Notre perception de personnes est influencée par la pensée mondaine, la pensée d’un monde qui favorise l’établissement de relations de pouvoir entre nous au détriment de l’amour pour lequel Dieu nous a créés et qu’Il souhaite voir en nous et entre nous. La loi du plus fort régit un monde en manque d’amour, un monde qui, en raison de l’insuffisance de son amour, valorise les personnes en fonction de leur degré de possession de l’un des quatre instruments de pouvoir : la force, la beauté, l’intelligence et la richesse. Il ne doit pas en être ainsi pour ceux qui croient dans le Dieu des chrétiens, le Dieu qui est Amour qui, parce qu’Il est Amour, ne fait pas acception des personnes (Ac 20, 34). Nous en avons le modèle en Jésus Christ qui, durant son séjour terrestre, a vécu une existence modeste et s’est plu à fréquenter ceux qui étaient déconsidérés : publicains, pécheurs, pauvres, lépreux… ceux qui vivaient en périphérie d’un monde dans lequel ils avaient peu ou pas de place.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
En tant que croyant, j’offre ma personne au Seigneur pour qu’il vienne aimer en moi et à travers moi. Parce que je m’efforce d’accueillir et de répandre l’amour de ce Dieu Père qui aime sans distinction chacun de ses enfants, je cherche moi aussi, à la suite du Christ qui est venu nous manifester la volonté de son Père, à n’avoir aucune partialité envers les personnes, à les aimer pour ce qu’elles sont, des enfants de Dieu, plutôt que ce qu’elles ont.