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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait

En ce temps-là, lorsque Jésus fut près de Jérusalem, voyant la ville, il pleura sur elle, en disant : « Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! Mais maintenant cela est resté caché à tes yeux. Oui, viendront pour toi des jours où tes ennemis construiront des ouvrages de siège contre toi, t’encercleront et te presseront de tous côtés ; ils t’anéantiront, toi et tes enfants qui sont chez toi, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre, parce que tu n’as pas reconnu le moment où Dieu te visitait. »

Luc 19, 41-44

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Jésus pleure certes sur ses contemporains qui habitaient la ville sainte de Jérusalem qui n’ont pas reconnu la présence de Dieu parmi eux, mais encore pleure-t-il sur tous ceux qui leur succéderont à travers les siècles et en divers lieux et qui feront la sourde oreille aux appels de Celui qui se tient à la porte et qui frappe (Ap 3, 20), qui fermeront la porte de leur cœur à l’Amour qui veut y venir aimer et, de là, faire rayonner son amour à travers eux. Dieu nous visite encore, notamment quand nous participons à la prière communautaire, « Que deux ou trois, en effet, soient réunis en mon nom, je suis là au milieu d'eux » (Mt 18, 20), ou à travers les sacrements.

« Ah ! si toi aussi, tu avais reconnu en ce jour ce qui donne la paix ! »  Les armes, tout comme les autres instruments de pouvoir dont l’argent, par ailleurs, ne donnent pas la paix, tout au plus contribuent-elles à maintenir momentanément un fragile équilibre qui assure un répit. La paix véritable est un état d’âme, l’état de l’âme qui s’est ouverte à l’Esprit qui y est venu apaiser les passions, ces ennemis qui l’assiègent et la pressent de tous côtés, détournant de l’Amour en qui se trouve le salut ceux qui ont le malheur de leur céder.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je m’ouvre à la Présence de Dieu, ce Dieu qui se laisse trouver par ceux qui Le cherchent, ne serait-ce que par la lecture des saintes Écritures qui, parce qu’elles sont la Parole de Dieu, ont le pouvoir de réaliser ce qu’elles signifient.

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