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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

L'arbre de la connaissance du bien et du mal

Lorsque le Seigneur Dieu fit la terre et le ciel, aucun buisson n’était encore sur la terre, aucune herbe n’avait poussé, parce que le Seigneur Dieu n’avait pas encore fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour travailler le sol. Mais une source montait de la terre et irriguait toute la surface du sol. Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. Le Seigneur Dieu planta un jardin en Éden, à l’orient, et y plaça l’homme qu’il avait modelé. Le Seigneur Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect désirable et aux fruits savoureux ; il y avait aussi l’arbre de vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde. Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : « Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin ; mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas ; car, le jour où tu en mangeras, tu mourras. ».

Livre de la Genèse 2, 4-9.15-17

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

L’histoire de la création rapportée par la Genèse est une parabole, un récit allégorique par lequel Dieu illustre par des images simples des réalités spirituelles qui dépassent notre entendement. Des scientifiques disent que le judaïsme a emprunté certains de ces récits à des civilisations plus anciennes. Cela n’empêche pas qu’ils aient eu pour origine le Dieu unique, le Dieu Amour. Dieu cherche depuis la nuit des temps à être aimé, donc connu, de tous les hommes. Que certains Le connaissent mieux que d’autres ne vient pas d’un défaut de Dieu, mais de la réceptivité de l’homme à la révélation qu’Il fait de Lui.

Revenons à l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il s’agit d’une illustration qui cherche à nous faire comprendre que déterminer ce qui est bien et ce qui est mal constitue un privilège qui appartient à Dieu seul, tout comme le pardon des péchés (Mc 2, 7), par ailleurs. Dieu dit à l’homme que le jour où il cherchera à se faire son égal et à déterminer par lui-même ce qui est bien et ce qui est mal, il mourra. L’homme du récit a mangé du fruit et n’est pas mort « empoisonné » pour autant. C’est que la mort dont il est question n'est pas physique, mais spirituelle. Vouloir décider par soi-même ce qui est bien et ce qui est mal sans référence à la volonté divine exprimée dans les écrits sacrés ou révélée dans le secret des cœurs par l’Esprit de Dieu, tel est le péché contre l’Esprit Saint dont Jésus déclare qu’il ne sera pas remis, signifiant la mort de l’âme, la mort éternelle.  

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je me laisse enseigner par les écrits sacrés et par l’Esprit qui les a inspirés. Je me reconnais pécheur. Je n’appelle pas bien ce qui est mal aux yeux de Dieu, contraire à son plan d’amour. Je n’abaisse pas la barre des exigences divines parce que je n’arrive pas à les rencontrer, je demande plutôt à Dieu de m’en rendre capable par le secours de sa grâce, qui j’en ai l’assurance, ne saurait me faire défaut.

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