Le malheur s’est attaché à nous car n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur

5 Octobre 2023

Au Seigneur notre Dieu appartient la justice, mais à nous la honte sur le visage comme on le voit aujourd'hui : honte pour l’homme de Juda et les habitants de Jérusalem, pour nos rois et nos chefs, pour nos prêtres, nos prophètes et nos pères ; oui, nous avons péché contre le Seigneur, nous lui avons désobéi, nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, qui nous disait de suivre les préceptes que le Seigneur nous avait mis sous les yeux. Depuis le jour où le Seigneur a fait sortir nos pères du pays d’Égypte jusqu’à ce jour, nous n’avons pas cessé de désobéir au Seigneur notre Dieu ; dans notre légèreté, nous n’avons pas écouté sa voix. Aussi, comme on le voit aujourd’hui, le malheur s’est attaché à nous, avec la malédiction que le Seigneur avait fait prononcer par son serviteur Moïse, au jour où il a fait sortir nos pères du pays d’Égypte pour nous donner une terre ruisselant de lait et de miel. Nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur notre Dieu, à travers toutes les paroles des prophètes qu’il nous envoyait. Chacun de nous, selon la pensée de son cœur mauvais, est allé servir d’autres dieux et faire ce qui est mal aux yeux du Seigneur notre Dieu.

Livre de Baruch 1, 15-22

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Dieu, notre Père, veut notre bonheur plus que toute autre chose. Ses préceptes, ses enseignements, n’ont pas d’autre but que celui de baliser le chemin qui nous permettra de goûter le bonheur. Quand nous nous écartons de ce chemin, quand dans notre légèreté, nous n’écoutons pas sa voix, la voix de son Esprit qui interpelle notre conscience, la voix de l’ange auquel Il a confié la mission de veiller sur nous, le malheur s’attache à nous. Contrairement à une perception erronée trop largement répandue, il ne s’agit pas là d’une punition divine visant à contraindre notre liberté ou encore à satisfaire l’ego de Dieu blessé par notre désobéissance ainsi que le motive les agissements de trop nombreuses personnes en autorité dans notre monde : « les chefs des nations les commandent en maîtres, et les grands font sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne devra pas en être ainsi » (Mt 20, 25-26), à plus forte raison n'est-ce pas le fait d'un Dieu qui est Amour et qui se manifeste dans le souffle d'une brise légère. Si le malheur s’attache à nous, c’est uniquement la conséquence prévisible de ce que nous nous écartons du seul chemin qui mène au bonheur, le chemin de l’obéissance et de l’amour, emprunté par Jésus Christ et Marie, sa mère et notre mère, avant nous.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

J’obéis à Dieu non pas servilement ou par crainte de punitions éventuelles, mais par amour et avec amour ainsi que l’a fait Jésus dont la nourriture était de faire la volonté de son Père (Jn 4, 30).