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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris

Courage, mon peuple, toi qui es la part d’Israël réservée à Dieu ! Vous avez été vendus aux nations païennes, mais ce n’était pas pour votre anéantissement ; vous avez excité la colère de Dieu : c’est pour cela que vous avez été livrés à vos adversaires. Car vous avez irrité votre Créateur en offrant des sacrifices aux démons et non à Dieu. Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris. Vous avez aussi attristé Jérusalem, elle qui vous a élevés, car elle a vu fondre sur vous la colère qui vient de Dieu, et elle a dit : « Écoutez, voisines de Sion, Dieu m’a infligé un deuil cruel. J’ai vu la captivité que l’Éternel a infligée à mes fils et à mes filles. Je les avais élevés dans la joie, je les ai laissés partir dans les larmes et le deuil. Que nul ne se réjouisse de mon sort, à moi qui suis veuve et délaissée par tout le monde. J’ai été abandonnée à cause des péchés de mes enfants, parce qu’ils se sont détournés de la loi de Dieu. Courage, mes enfants, criez vers Dieu ! Celui qui vous a infligé l’épreuve se souviendra de vous. Votre pensée vous a égarés loin de Dieu ; une fois convertis, mettez dix fois plus d’ardeur à le chercher. Car celui qui a fait venir sur vous ces calamités fera venir sur vous la joie éternelle, en assurant votre salut. »

Livre de Baruch 4, 5-12.27-29

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

L’oubli de Dieu, du Créateur et du guide d’emploi de son œuvre que sont ses préceptes, n’est pas sans conséquence : c’est pour cela que nous sommes livrés à nos adversaires. Ces adversaires ne sont pas tant ceux qui tuent le corps, mais plutôt ceux qui peuvent nous conduire à la géhenne (Lc 12, 4-5), à la perdition de l’âme, c’est-à-dire nos passions mauvaises. Ces passions, en ce qu’elles visent l’autosatisfaction, sont contraires à l’amour, unique vêtement requis pour participer au banquet des noces éternelles, cet amour qui, dès à présent, est le fil qui tisse l’unité sociale, source de paix et de bonheur.

Vous avez oublié le Dieu éternel, lui qui vous a nourris. Dieu nous nourrit de sa grâce, cette grâce à l’origine de tout bien accompli, que nous en ayons conscience ou non. Cette grâce constitue également le seul antidote permettant d’apaiser nos ennemies les passions. Quelques-uns parviennent à combattre pendant un certain temps ces passions par leur seule volonté et au prix de grands efforts, mais encourent le risque d’y succomber alors qu’elles se manifesteront avec plus de véhémence encore dans un moment de vulnérabilité. Quiconque cesse de compter sur Dieu pour ne compter que sur lui-même se prive de la protection de la grâce divine et s’expose à une multitude de maux. Dieu ne nous punit pas lorsque notre pensée nous égare loin de Lui, Il ne fait que nous retirer le secours de sa grâce conformément au désir que nous formulons de vouloir nous débrouiller sans Lui.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je reconnais humblement dépendre de Dieu et du secours de sa grâce. Lorsque je viens à m’éloigner de Lui, je prends conscience que la dégradation de ma situation prend sa source dans cet éloignement et j’emprunte à la suite du fils prodigue de la parabole (Lc 15, 11-32) le chemin de retour vers ce Père miséricordieux et je reconnais avoir erré : « Père, j'ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d'être appelé ton fils. »

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