Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
8 Août 2009 Pensées
Émerveillement
Wonder rather than doubt is the root of knowledge.
– Franklin P. Adams (1881-1960)
L'émerveillement, plutôt que le doute, est la source de la connaissance.
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Qui doute, par l’attitude négative qu’il entretient à priori envers les choses qui échappent à sa connaissance ou son entendement, réussit rarement à dépasser la sphère du connu pour s’aventurer dans l’inexploré. Il se retrouve ainsi enfermé dans la prison que son propre doute a érigée et ses possibilités d’apprentissage s’en trouvent grandement diminuées.
Qui s’émerveille, en revanche, ouvre toutes grandes les fenêtres de son esprit, se fait capacité pour accueillir de nouvelles expériences et connaissances.
Le spirituel s’émerveille continuellement de la révélation que Dieu fait de lui-même : directement par la contemplation de sa création (ce qu'on peut connaître de Dieu est pour eux manifeste: Dieu en effet le leur a manifesté. Ce qu'il a d'invisible depuis la création du monde se laisse voir à l'intelligence à travers ses œuvres, son éternelle puissance et sa divinité (Rm 1, 19-20)) ou indirectement par des signes, notamment l’intervention providentielle d’autres personnes.
Qui doute peut difficilement trouver Dieu. Il demande des signes mais de signe incontestable de son existence Dieu n’en donnera point puisque ce serait brimer la liberté de l’homme d’adhérer à Lui ou non par la foi. Quel que soit le signe, il pourra toujours être contesté et cela n’avancera en rien qui en a fait la demande : « Les Pharisiens et les Sadducéens s'approchèrent alors et lui demandèrent, pour le mettre à l'épreuve, de leur faire voir un signe venant du ciel. Il leur répondit: "Au crépuscule vous dites: Il va faire beau temps, car le ciel est rouge feu; et à l'aurore: Mauvais temps aujourd'hui, car le ciel est d'un rouge sombre. Ainsi, le visage du ciel vous savez l'interpréter, et pour les signes des temps vous n'en êtes pas capables! Génération mauvaise et adultère! elle réclame un signe, et de signe, il ne lui sera donné que le signe de Jonas. » (Mt 16, 1-4). Et l’apôtre Jacques de rajouter : « Celui qui doute ressemble à la houle marine que le vent soulève. Que ce personnage ne s'imagine pas que le Seigneur donnera quoi que ce soit à un homme partagé, fluctuant dans toutes ses démarches » (Jc 1, 6-8).