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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Croire pour l'autre

 

Croire pour l’autre

 

Comme ils ne peuvent l'approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon fils, tes péchés sont pardonnés. »

 

Marc 2, 3-5

 

 

Voyant leur foi… Jésus ne pardonne pas les péchés du paralytique et il ne le guérit pas de son infirmité en réponse à une démarche quelconque de sa part, pas plus qu’à cause de sa foi personnelle, mais bien en raison de la foi de ceux qui l’accompagnent.

 

Ce texte de l’évangile de Marc, me donne le goût de paraphraser les paroles du refrain de la chanson composée par Alain Goraguer et Claude Lemesle et interprétée par Isabelle Aubret, Même si ça ne vaut pas la peine (Je t’aimerai pour deux) :

 

Même si ça ne vaut pas la peine

 Je t'aime, je t'aime

 Si tu n'aimes pas que je t'aime

 Je t'aimerai pour deux

Même si ça ne vaut pas la peine

 Je crois, je crois

 Si tu n'aimes pas que je croie

 Je croirai pour deux

 

L’exemple le plus patent de la vie de l’Église que croire pour l’autre n’est pas vain est celui de Monique et de son fils Augustin qui, après s’être détourné de la foi de son enfance, au désespoir de sa mère qui n’a cessé d’intercéder pour lui auprès de Dieu, a finalement été touché par la grâce pour devenir l’un des Pères de l’Église.

 

Dans mon enfance, je me souviens avoir entendu une mère raconter comment son désespoir s’était transformé en joie lorsqu’un prêtre proche de la famille lui avait confié que son fils, qui vivait loin de Dieu et qui venait de décéder dans la fleur de l’âge suite à un accident d’automobile, était passé le voir plus tôt en ce jour fatidique pour se confesser, redonnant espoir à cette mère éplorée que Celui qui a promis au larron crucifié avec Lui : « aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Lc 23, 42) ait ouvert également les portes de son Royaume à ce fils qu’elle croyait perdu.

 

Avons-nous la foi, croyons pour les autres ! Non seulement cette foi nous attirera-t-elle les bénédictions de Dieu pour nous-mêmes mais également pour tous ceux que nous inclurons dans nos prières d’intercession et, je dirais, davantage encore ceux qui nous sont hostiles car nous répondrons alors directement à l’invitation de Jésus : « Aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d'être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux » (Mt 5, 44-45). Lui-même ne nous a-t-il pas laissé l’exemple de sa conduite en déclarant sur la croix : « Père, pardonne-leur car ils ne savent pas ce qu'ils font » (Lc 23, 34) ?

 

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