Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
29 Février 2012 Parole du jour
Demandez, vous obtiendrez
Demandez, vous obtiendrez; cherchez, vous trouverez; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s'ouvrira.
Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est aux cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent !
Matthieu 7, 7-8.11
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Demandez, vous obtiendrez; celui qui demande reçoit : Pourquoi alors mes prières demeurent-elles sans réponse ? vous interrogez-vous avec raison.
La principale raison est que ce que nous demandons, si désirable puisse paraître l’objet de notre requête, n’est pas pour notre plus grand bien, le bien étant dans le domaine spirituel notre accession au salut éternel où nous sommes appelés à partager la vie de Dieu. Dieu donne de bonnes choses à ceux qui les lui demandent mais, inversement, refusera-t-il, comme tout bon parent, de donner des choses à ses enfants qu’Il sait leur être dommageables, si insistants ces derniers peuvent-ils se faire. Au premier rang de ces choses apparemment souhaitables mais nocives pour notre vie spirituelle se trouvent les biens matériels, non pas l’essentiel, mais le superflu qui fera de nous des riches. Nous savons par Jésus que la richesse est un handicap certain pour qui aspire à la vie éternelle : « il est plus facile à un chameau de passer par un trou d'aiguille qu'à un riche d'entrer dans le Royaume des Cieux » (Mt 19, 24). Eh bien ! cela est maintenant vérifié par les sciences sociales ! Une étude conjointe des universités Berkely et de Toronto tend à démontrer que les gens riches sont plus égoïstes et que les moins fortunés sont plus généreux, charitables, dignes de confiance et secourables que leurs contreparties des classes plus aisées. Quand on sait que l’amour, la capacité à aimer et se laisser aimer, constitue l’unique clé d’accès à ce Royaume, on peut comprendre que la richesse constitue plus un handicap qu’un élément susceptible de nous aider dans notre quête d’infini et que, conséquemment Dieu puisse se refuser à notre requête, celle-ci n’étant pas dans notre meilleur intérêt à long terme.
L’objet de notre demande serait-il effectivement approprié, que celle-ci peut toujours demeurer sans réponse en raison de notre manque de foi : « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous auriez dit au mûrier que voilà: Déracine-toi et va te planter dans la mer, et il vous aurait obéi! » (Lc 17, 6). Avons-nous cette foi à déplacer les montagnes et que Dieu semble toujours sourd que nous ne devons pas douter de Lui car c’est sûrement pour un plus grand bien, développer notre persévérance entre autres choses. Suivons l’exemple de Marie, mère de Jésus, qui ne s’est pas laissé démonter par l’apparent refus de son fils « Que me veux-tu, femme? Mon heure n'est pas encore arrivée » et a dit aux serviteurs : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jn 2, 4-5) pavant la voie au miracle de l’eau changée en vin.