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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Importance du bon exemple

 

Importance du bon exemple

 

Comme ils arrivaient à Capharnaüm, ceux qui perçoivent les deux drachmes pour le Temple vinrent trouver Pierre et lui dirent : « Votre maître paye bien les deux drachmes, n'est-ce pas ? » Il répondit : « Oui. » Quand Pierre entra dans la maison, Jésus prit la parole le premier : « Simon, quel est ton avis ? Les rois de la terre, sur qui perçoivent-ils les taxes ou l'impôt ? Sur leurs fils, ou sur les autres personnes ? » Pierre lui répondit : « Sur les autres. » Et Jésus reprit : « Donc, les fils sont libres. Mais il faut éviter d'être pour les gens une occasion de chute : va donc jusqu'au lac, jette l'hameçon, et saisis le premier poisson qui mordra ; ouvre-lui la bouche, et tu y trouveras une pièce de quatre drachmes. Prends-la, tu la donneras pour toi et pour moi. »

 

Matthieu 17, 22-27

 

 

Il faut éviter d'être pour les gens une occasion de chute. Nous vivons, fort heureusement, dans une société tolérante qui ne juge plus les pécheurs, qui n’ajoute pas au fardeau des plus faibles celui de la discrimination ou d’autres peines. Laisser le jugement à Dieu dont cela est l’apanage est tout-à-fait dans l’esprit biblique : « Ne jugez pas, afin de n'être pas jugés » (Mt 7, 1) et « Que celui d'entre vous qui est sans péché lui jette le premier une pierre! » (Jn 8, 7). Malheureusement, cette société va au-delà de la marge de manœuvre accordée par Dieu quant elle publicise, via les journaux à potins ou autrement, ou qu’elle fait la promotion de comportements contraires aux enseignements divins consignés dans les Saintes Écritures. Tant ceux qui affichent de tels comportements que ceux qui les rapportent ajoutent à la peine qu’aurait méritée la faute initiale : « Il est impossible que les scandales n'arrivent pas, mais malheur à celui par qui ils arrivent! Mieux vaudrait pour lui se voir passer autour du cou une pierre à moudre et être jeté à la mer que de scandaliser un seul de ces petits »  (Lc 17, 1-2). L’apôtre Paul a une conscience aigue de la responsabilité de donner le bon exemple : « Nous ne voulons d'aucune façon scandaliser personne, pour que notre ministère soit sans reproche » (2 Co 6, 3), « prenez garde que cette liberté dont vous usez ne devienne pour les faibles occasions de chute » (1 Co 8, 9).

 

Au-delà de la nécessité de donner le bon exemple ce texte recèle un enseignement caché. Les deux drachmes exigées étaient versées à cause du péché. Le Fils, exempt de tout péché, n’était donc pas tenu de s’acquitter de cette taxe, pas plus que sa mère, Marie, de se soumettre à la Purification. Pourtant, l’un comme l’autre, se sont soumis à la volonté du Père. Combien plus, nous qui sommes pécheurs, devons-nous nous efforcer de se soumettre à cette Volonté ! Jésus qui paie la taxe sur un péché qu’il n’a pas commis, c’est déjà une image, une parabole, de la mission dont il s’acquittera sur la croix à savoir de payer de sa propre vie la rançon exigée pour le rachat de nos fautes afin de nous ouvrir les portes de la vie éternelle.

 

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