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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Joie

 

Joie

 

Je vous ai dit cela pour que ma joie soit en vous, et que vous soyez comblés de joie.  

 

Jean 15, 11

 

 

Le croyant authentique se démarque par sa joie. Ne dit-on pas de quelqu’un qui génère la bonne humeur autour de lui qu’il est spirituel ? On m’a demandé un jour pourquoi j’étais toujours joyeux. Surpris par la question, j’avais été incapable de répondre sur le champ. Y réfléchissant par la suite, j’ai découvert que ma joie découlait de ma foi en Dieu, de ce que je ne me laissais pas submerger par les soucis du monde m’abandonnant avec confiance à Celui qui a dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et moi je vous soulagerai. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez soulagement pour vos âmes. Oui, mon joug est aisé et mon fardeau léger » (Mt 11, 28-30).

 

Je me suis toujours inscrit en faux contre ceux qui prétendaient que la vie est quelque chose de sérieux, que peiner et souffrir constituent le destin inéluctable de l’homme. Dieu a créé l’homme pour la joie. Cette joie, il la trouve dans le don de soi dans l’amour car il exprime alors la ressemblance avec Dieu (qui est Amour) qu’il porte en lui. C’est le péché qui porte ombrage à la joie de l’homme, notamment l’égoïsme qui l’amène à se refermer sur lui-même et l’attachement aux choses terrestres qui le détourne de sa vocation spirituelle qui seule peut lui procurer le contentement recherché.

 

Quel est le cela qu’a dit Jésus pour que sa joie soit en nous ? « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez en mon amour, comme moi j'ai gardé les commandements de mon Père et je demeure en son amour » (Jn 15,10). Et tout juste après ? « Voici quel est mon commandement: vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 15, 12). Pour qui aime en vérité, Dieu et son prochain, la vie est joie. Le curé d’Ars ne s’y méprenait pas lui qui affirmait qu’il ne peut y avoir de sainteté sans joie : « Un saint triste est un triste saint ».

 

Les gens sérieux de l’époque de Jésus étaient les pharisiens dont Jésus dit : « Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens » (Mt 23, 4). Que faisaient-ils ? Plutôt que de se concentrer sur l’essentiel qui est d’aimer, ils mettaient l’emphase sur une série d’«obligations », de manières d’agir pour êtres agréables à Dieu mais qui n’avaient pas été requises par Lui : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais leur cœur est loin de moi. Vain est le culte qu'ils me rendent: les doctrines qu'ils enseignent ne sont que préceptes humains » (Mt 15, 8-9). Méfions-nous de ceux qui tentent de nous convaincre que la vie est quelque chose de sérieux. Évitons de nous laisser entraîner à la suite de ceux qui n’ont pas trouvé la joie ou qui l’ont égarée en cours de route. Il en va de notre joie et même de notre salut.

 

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