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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Les jours du Fils de l'homme

 

 

Les jours du Fils de l’homme

 

Jésus disait à ses disciples : " Ce qui se passera dans les jours du Fils de l'homme ressemblera à ce qui est arrivé dans les jours de Noé. On mangeait, on buvait, on se mariait, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche. Puis le déluge arriva, qui les a tous fait mourir. Ce sera aussi comme dans les jours de Loth : on mangeait, on buvait, on achetait, on vendait, on plantait, on bâtissait ; mais le jour où Loth sortit de Sodome, Dieu fit tomber du ciel une pluie de feu et de soufre qui les a tous fait mourir ; il en sera de même le jour où le Fils de l'homme se révélera. Ce jour-là, celui qui sera sur sa terrasse, et qui aura ses affaires dans sa maison, qu'il ne descende pas pour les emporter ; et de même celui qui sera dans son champ, qu'il ne retourne pas en arrière. Rappelez-vous la femme de Loth. Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Je vous le dis : Cette nuit-là, deux personnes seront dans le même lit : l'une sera prise, l'autre laissée. Deux femmes seront ensemble en train de moudre du grain : l'une sera prise, l'autre laissée. »  

 

Luc 17, 26-35

 

 

Que doit-on entendre par les jours du Fils de l'homme ? Si l’on peut interpréter à juste titre l’expression comme le moment de la seconde venue du Christ sur terre, je crois qu’il s’agit là d’une interprétation limitative de la mise en garde de Jésus à l’égard de ceux qui vivent comme si Dieu n’existait pas à l’instar des contemporains de Noé ou de Loth. Si Jésus n’avait pensé qu’à un moment précis de l’histoire il aurait dit le jour et non les jours du Fils de l’homme. Par l’utilisation du pluriel, Jésus s’adresse aux personnes de toutes les époques et réfère, quant à moi, à ce que le Catéchisme de l’Église catholique désigne aux paragraphes 1021 et 1022 sous le nom de jugement particulier, le moment de vérité survenant à la mort où chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle en fonction de la conformité de sa vie au Christ soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement pour toujours (1022).

 

La vie de l’homme est un temps de grâce, un temps ouvert à l’accueil ou au rejet de la grâce divine manifestée dans le Christ (cf. 2 Tm 1, 9-10)(CEC 1021). Durant cette période se manifeste la patience de Dieu qui laisse croître l’ivraie avec le bon grain, de peur qu’en ramassant l'ivraie, d'arracher en même temps le blé (Mt 13, 29). Ainsi, n’y a-t-il pas de différence en cette vie entre le sort des bons et celui des méchants, l’impression générale étant que ceux qui ne font aucun cas des enseignements divins prospèrent plus que les autres. Mais il n’y a pas à s’illusionner, il s’agit pour ceux qui se sont détournés de Dieu d’un temps de sursis et ils n’échapperont pas au Jugement s’ils persévèrent dans la voie sans issue dans laquelle ils se sont engagés : « au moment de la moisson je dirai aux moissonneurs: Ramassez d'abord l'ivraie et liez-la en bottes que l'on fera brûler; quant au blé, recueillez-le dans mon grenier » (Mt 13, 30).

 

Qui cherchera à conserver sa vie la perdra. Et qui la perdra la sauvegardera. Qui donne préséance aux choses temporelles, à la vie et ses plaisirs, risque de perdre la vie éternelle. Qui renonce à jouir égoïstement de biens de ce monde pour les mettre au service du bien commun, celui-là se fait des amis qui l’accueilleront dans les demeures éternelles (Lc 16, 9).

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