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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger

 

 

Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger

 

Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger.

 

Matthieu 11, 28-30

 

 

Mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. Qu’est-ce qui permet à Jésus de faire une telle affirmation ? Deux choses : la manière et la finalité.

 

Commençons par la manière. Tout devient plus facile pour qui se met à l’école de Jésus car il ne porte plus le poids de son fardeau seul. Le croyant s’abandonne à la Providence et cesse de s’inquiéter inutilement sachant qu’il peut compter sur l’aide de Dieu suivant le conseil de Jésus : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous le vêtirez. Car la vie est plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement… Et qui d'entre vous peut par son inquiétude prolonger tant soit peu son existence ? Si donc vous êtes sans pouvoir même pour si peu, pourquoi vous inquiéter pour tout le reste ? Et vous, ne cherchez pas ce que vous mangerez ni ce que vous boirez, et ne vous tourmentez pas. Tout cela, les païens de ce monde le recherchent sans répit, mais vous, votre Père sait que vous en avez besoin. » (Lc 12, 22-23.25-26.29-30). Nous avons un Père qui veille sur nous ! Il pourvoira à nos besoins réels pour peu que nous reconnaissions humblement avoir besoin de son aide et de celle des autres qui sont les intermédiaires par lesquels Il agit. Nous avons également une mère, Marie, « Voici ta mère » (Jn 19, 27), qui intercède pour nous ses enfants auprès du Père. Nous pouvons compter sur l’aide de la communion des saints en laquelle nous professons notre foi dans le Credo ; l’Église glorieuse qui vit dès à présent auprès de Dieu dont nous pouvons compter sur l’intercession des membres qui la composent, les saints, tel que nous l’a promis, entre autres, Thérèse de Lisieux : Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre ; l’Église militante, celle dont nous faisons actuellement partie, que l’apôtre Paul a comparé à juste titre à un corps (1 Co 12, 12-30) où Dieu a voulu que les membres aient besoin les uns des autres et puissent compter les uns sur les autres, distribuant des dons différents à chacun de sorte que la perfection ne puisse être atteinte que par l’ensemble, l’unité de tous les membres.

 

Quant à la finalité, tout devient plus facile car le but de notre agir devient l’amour. L’amour fait fi des difficultés, il ne les voit même pas tellement son attention est portée sur l’être aimé et le besoin de se donner. L’amour est un acte d’humilité car il est une reconnaissance implicite du besoin des autres. Quant à la douceur, elle découle à la fois de l’amour et de l’humilité : conscient du besoin de l’autre et de nos limites, nous devenons plus indulgents à son égard, nous le « ménageons », nous ne nous impatientons pas de ses imperfections ni ne le brusquons, le laissant agir à son rythme comme Dieu lui-même respecte notre cheminement.

 

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