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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Providence

 

 

Providence

 

J'ai pitié de cette foule, car depuis trois jours déjà ils sont avec moi, et n'ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, ils vont défaillir en route ; or, quelques-uns d'entre eux sont venus de loin.

 

Marc 8, 2-3

 

 

 

Le récit de la deuxième multiplication des pains illustre de façon tangible l’action de la Providence divine en faveur de ceux qui hissent au sommet de leurs priorités les choses spirituelles à l’invitation de Jésus : « Ne vous inquiétez donc pas, en disant: "Qu'allons-nous manger ? qu'allons-nous boire ? de quoi allons-nous nous vêtir ? "  -tout cela, les païens le recherchent sans répit-, il sait bien, votre Père céleste, que vous avez besoin de toutes ces choses.  Cherchez d'abord le Royaume et la justice de Dieu, et tout cela vous sera donné par surcroît » (Mt 6, 31-33). Jésus n’agit pas en réponse à une demande de cette foule qui n’a d’autre souci que de se laisser instruire par lui. S’il répond par sa prédication au besoin de Dieu ressenti par l’âme, il n’en oublie pas pour autant les besoins du corps et réalisera pour ceux qui l’ont suivi un miracle qui vient appuyer sa prédication, en confirmer l’authenticité tout comme la guérison du paralytique est venue confirmer le pardon des péchés qu’il venait de lui accorder : « Qu'y a-t-il de plus facile, de dire: "Tes péchés te sont pardonnés " ou bien de dire: "Lève-toi et marche " ?   Eh bien, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre autorité pour pardonner les péchés, -il dit au paralysé: "Je te dis, lève-toi, prends ta civière et va dans ta maison." » (Lc 5, 23-24).

 

Le miracle n’est pas un prix de loterie attribué de façon aléatoire pas plus qu’il n’est attribué au mérite des bénéficiaires. La foi est l’enjeu du miracle. Pour qu’il y ait miracle, il faut un minimum de foi si ce n’est chez le bénéficiaire à tout le moins pour ceux qui s’en font les intercesseurs. Si Jésus n’a pu accomplir de miracle dans sa patrie c’est que les gens ne pouvaient voir rien d’autre en lui que le fils du charpentier et n’avaient par conséquent pas foi en lui. Dans le récit de la guérison du paralytique, Jésus ne dit pas « voyant sa foi » mais bien « voyant leur foi » (Lc 5, 20), la foi de ceux qui l’on amené à Jésus. Ceux qui croient peuvent donc compenser par leur foi le manque de celle-ci en l’autre et incliner la compassion de Dieu envers lui. Si le miracle est une réponse à la foi exprimée, il a aussi pour but de susciter la foi chez ceux qui en seront directement témoins ou en entendront parler via le témoignage. Ces gens qui ont suivi Jésus pendant trois jours avaient sûrement la foi. Le miracle survenu à la fin de leur « retraite » est venu confirmer l’enseignement reçu et a accru davantage leur foi en Dieu. Et à n’en pas douter, ils se sont sûrement empressés, une fois rentrés chez eux de parler du prodige auxquels ils avaient assisté et dont eux-mêmes avaient bénéficié en plus de rapporter les enseignements de Jésus à ceux chez qui cela aurait suscité le désir d’en savoir plus.

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M
oui, il est bon de se fier à la providence divine<br /> bonne nuit
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