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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

S'en remettre à Dieu en toutes choses

 

S’en remettre à Dieu en toutes choses

 

Alexandre, le forgeron, m'a fait beaucoup de mal. Il recevra du Seigneur le salaire de ses actes. Toi aussi, prends garde à lui, car il s'est violemment opposé à nos paroles. La première fois que j'ai présenté ma défense, personne ne m'a soutenu : tous m'ont abandonné. Que Dieu ne leur en tienne pas rigueur. Le Seigneur, lui, m'a assisté. Il m'a rempli de force pour que je puisse annoncer jusqu'au bout l'Évangile et le faire entendre à toutes les nations païennes.

 

Deuxième lettre Paul à Timothée 4,14-17

 

 

 Alexandre, le forgeron, a fait beaucoup de mal à Paul. Ce dernier n’entretient pas d’hostilité à son égard, il porte sa cause devant Dieu, il recevra du Seigneur le salaire de ses actes, tout au plus prévient-il Timothée du danger qu’il encourt s’il se frotte à lui : Toi aussi, prends garde à lui, car il s'est violemment opposé à nos paroles. Le fait d’avoir été lui-même persécuteur à une autre époque rend-il Paul plus indulgent. Quant à recevoir de Dieu le salaire de ses actes, ce n’est pas nécessairement péjoratif, Paul voyant probablement dans tous les maux qui l’assaillent une forme d’expiation de ses fautes passées conformément aux paroles du Seigneur dites à Ananie à son sujet : « Va, car cet homme m'est un instrument de choix pour porter mon nom devant les nations païennes, les rois et les Israélites. Moi-même, en effet, je lui montrerai tout ce qu'il lui faudra souffrir pour mon nom » (Ac 9, 15-16).

 

La première fois que j'ai présenté ma défense, personne ne m'a soutenu : tous m'ont abandonné. Que Dieu ne leur en tienne pas rigueur. Le Seigneur, lui, m'a assisté. Il m'a rempli de force pour que je puisse annoncer jusqu'au bout l'Évangile et le faire entendre à toutes les nations païennes. Paul n’espère pas le secours des hommes mais de Dieu, le seul qui ne déçoit point. Aussi, ne se montre-t-il pas amer si ses compagnons viennent à l’abandonner. Le Christ lui-même n’a-t-il pas été abandonné par les apôtres, d’abord à Gethsémani où ils n’ont pas eu la force de prier une heure avec lui à sa demande (Mt 26, 38-45) puis après son arrestation où les disciples l'abandonnèrent tous et prirent la fuite (Mt 2-56). Faut-il rappeler que ces êtres faibles qui se cachaient après la mort du Christ ont été transformés lorsque l’Esprit Saint est descendu sur eux à la Pentecôte et ont démontré par la suite beaucoup de courage et de hardiesse à proclamer la Bonne Nouvelle du salut. C’est cette même force que Paul espère et reçoit de Dieu pour annoncer jusqu'au bout l'Évangile.

 

S’en remettre à Dieu seul, n’est-ce pas là ce à quoi Jésus incite ses disciples lorsqu’il les envoie deux par deux devant lui ? « Allez ! Je vous envoie comme des agneaux au milieu des loups. N'emportez ni argent, ni sac, ni sandales… Dans toute ville où vous entrerez et où vous serez accueillis, mangez ce qu'on vous offrira. Là, guérissez les malades, et dites aux habitants : 'Le règne de Dieu est tout proche de vous. ' » (Lc 10, 1-9). Guérir les malades, n’est-ce pas là un acte suprême de remise de soi à Dieu, car à moins d’être un professionnel de la santé, celui par qui la guérison arrive n’est pour rien dans celle-ci, Dieu étant le seul principe agissant ?

 

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