Tranquillité d'esprit

18 Octobre 2012

Tranquillité d’esprit

Tout ce qui est voilé sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Aussi tout ce que vous aurez dit dans l'ombre sera entendu au grand jour, ce que vous aurez dit à l'oreille dans le fond de la maison sera proclamé sur les toits. Je vous le dis, à vous mes amis : ne craignez pas ceux qui tuent le corps, et après cela ne peuvent rien faire de plus. Je vais vous montrer qui vous devez craindre : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Oui, je vous le dis : c'est celui-là que vous devez craindre. Est-ce qu'on ne vend pas cinq moineaux pour deux sous ? et pas un seul n'est indifférent aux yeux de Dieu. Quant à vous, même vos cheveux sont tous comptés. Soyez sans crainte : vous valez plus que tous les moineaux du monde.

Luc 12, 2-7

Nous recherchons la tranquillité d’esprit ? Remettons-nous en aux sages conseils de Jésus. D’abord, agissons toujours en fonction de ce que nos paroles et agissements seront éventuellement connus de tous. Une telle manière d’agir exclut d’emblée le mensonge et l’hypocrisie ainsi que le stress qui est le lot de ceux qui les pratiquent, généralement pour obtenir des avantages à court terme. Un tel code de conduite assure également que nous agirons avec justice. Un ancien patron, qui était responsable des ventes, fixait les prix proposés à ses clients en fonction de l’hypothèse que ceux-ci seraient connus des autres clients. Cela le forçait à établir ses prix en fonction de la position de chacun des clients dans le marché et des coûts inhérents à faire affaire avec eux. Un client voulait-il obtenir un meilleur traitement, il devait augmenter son volume d’achat ou réduire ses exigences génératrices de frais : emballages spéciaux, délais prolongés de paiement… Ce patron, je puis vous l’affirmer, n’avait pas le moindre problème à trouver le sommeil, la nuit venue.

De fait, la seule chose dont nous devrions nous préoccuper est notre salut éternel : craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir d'envoyer dans la géhenne. Dans les mots de mon père cela donnait cette recommandation : si tu hésites sur ce qu’il convient de faire dans une situation donnée, demande-toi ce que tu aurais le mieux aimé avoir fait lorsque tu te retrouveras sur ton lit de mort. Point de regrets et de remords pour qui agit de la sorte. Il n’y a pas à s’inquiéter des choses temporelles car elle passe, la figure de ce monde (1 Co 7, 31).

Enfin, nous n’avons pas à nous inquiéter car nous avons un Père qui veille sur nous dans les cieux : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas. Vois, je t'ai gravé sur les paumes de mes mains » (Is 49, 15-16). Remettons-nous en avec confiance à la Providence. Nous ne seront point déçus.