Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Se soumettre au jugement des autres

 

 

Se soumettre au jugement des autres

 

Frères, au bout de quatorze ans, je suis de nouveau monté à Jérusalem; j'étais avec Barnabé, et j'avais aussi emmené Tite. J'y montais à la suite d'une révélation, et l'Évangile que je proclame au milieu des nations païennes, je l'ai exposé à la communauté, et aussi, en privé, aux personnages les plus importants ; car je ne voulais pas risquer de courir pour rien, ni avoir couru jusqu'à présent pour rien. Mais au contraire, ils constatèrent que Dieu m'avait confié l'annonce de l'Évangile pour les païens, comme il l'avait confiée à Pierre pour les Juifs. En effet, si l'action de Dieu a fait de Pierre l'Apôtre des Juifs, elle a fait de moi l'Apôtre des païens. Ayant reconnu la grâce qui m'a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l'Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs. Ils nous demandèrent seulement de penser aux pauvres de leur communauté, ce que j'ai toujours fait de mon mieux.

 

Épître de Paul aux Galates 2, 1-2.7-10

 

 

 Bien qu’il ait été gratifié de révélations exceptionnelles du Christ ressuscité lui-même, l’apôtre Paul a néanmoins senti le besoin de monter à Jérusalem avec ses compagnons de mission Barnabé et Tite afin de faire valider la véracité de l'Évangile que il proclamait au milieu des nations païennes par ceux qui avaient reçu les enseignements directement de Jésus lors de son vivant, notamment par l’apôtre Pierre qui avait été institué chef de l’Église naissante.

 

On ne peut qu’admirer l’humilité et la sagesse de l’apôtre Paul dans cette démarche. Même si le Christ s’était adressé à lui directement par l’entremise de révélations privées, Paul aurait pu errer dans leur interprétation ou sa vision personnelle des choses aurait pu altérer sa perception ou, encore, il aurait pu dévier sans s’en rendre compte de la Vérité qui lui avait été enseignée. Il est si facile de s’illusionner dans le monde spirituel, celui-ci échappant à la perception des sens. Paul en est bien conscient : je ne voulais pas risquer de courir pour rien, ni avoir couru jusqu'à présent pour rien.

 

Cette démarche n’est pas demeurée sans fruit. Il en est résulté une plus grande unité de l’Église naissante, les apôtres Pierre et Paul agissant comme les deux poumons du corps du Christ qui est son Église : ils constatèrent que Dieu m'avait confié l'annonce de l'Évangile pour les païens, comme il l'avait confiée à Pierre pour les Juifs. En effet, si l'action de Dieu a fait de Pierre l'Apôtre des Juifs, elle a fait de moi l'Apôtre des païens. Ayant reconnu la grâce qui m'a été donnée, Jacques, Pierre et Jean, qui sont considérés dans l'Église comme les colonnes, nous ont tendu la main, à Barnabé et à moi, en signe de communion : ainsi nous irions vers les païens, et eux vers les Juifs.

 

Si  Paul a senti le besoin de faire valider son action par l’Église, à plus forte raison devons-nous, nous-mêmes, soumettre notre jugement à celle-ci et à ses représentants en matière de spiritualité.

Article précédent Article suivant
Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article