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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Vie du croyant

 

Vie du croyant

 

Moi, Paul, serviteur de Dieu, je m'adresse à toi, Tite, mon véritable enfant selon la foi qui nous est commune, moi qui suis Apôtre de Jésus Christ, chargé de conduire ceux que Dieu a choisis vers la foi et la connaissance de la vérité dans une religion vécue.

 

Tite 1, 1-4

 

 

Plusieurs vérités de la vie selon la foi sont énoncées dans l’ouverture de la lettre de Paul à Tite.

 

Serviteur de Dieu : Le croyant authentique est au service de Dieu et du prochain. L’attitude de service est tellement importante que Jésus a fait du lavement des pieds, avec l’institution du sacrement de l’Eucharistie, un événement incontournable de la dernière soirée passée en compagnie de ses disciples : « Si donc je vous ai lavé les pieds, moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Car c'est un exemple que je vous ai donné, pour que vous fassiez, vous aussi, comme moi j'ai fait pour vous » (Jn 13, 14-15). L’apôtre Luc en rajoute davantage en spécifiant des serviteurs quelconques : « Le maître a-t-il de la reconnaissance envers le serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné ?  " De même, vous aussi, quand vous avez fait tout ce qui vous était ordonné, dites: "Nous sommes des serviteurs quelconques. Nous avons fait seulement ce que nous devions faire" » (Lc 17, 9-10). Dieu n’a pas à récompenser celui qui agit en son nom car ce dernier ne fait que lui rendre, de façon partielle, une partie de l’amour et des dons reçus de Lui. Les actes sont importants non en eux-mêmes, car nous ne pouvons ajouter à Dieu, mais en ce qu’ils manifestent l’amour que nous avons pour Dieu, amour qui, lui, ouvre les portes de la vie éternelle.

 

Mon enfant selon la foi : étroit est le lien qui unit (devrait unir ?) les croyants. « À tous ceux qui l'ont accueilli, il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom » (Jn 1, 12). Tous sont frères puisqu’ils ont un même Père, au ciel. Plus encore, il y a une paternité / maternité spirituelle, à l’image de celle bien visible selon la chair, confiée à certains que Dieu appelle spécifiquement à conduire ceux qu’il a choisis vers la foi et la connaissance de la vérité. Paul est bien placé pour parler de choix préalable de Dieu, lui qui a été choisi par Celui-ci sur la route de Damas pour devenir son serviteur, le même Dieu ayant également choisi Ananie pour l’introduire à la vie de foi en dépit des réticences légitimes de ce dernier compte tenu des antécédents de Paul (Ac 9, 1-20).  Qui fait le bien, agit selon la volonté de Dieu qui a insufflé ce désir dans son cœur et lui a également fourni les moyens, les outils nécessaires, pour l’accomplir.

 

Dans une religion vécue : La religion ne saurait se limiter à des concepts théoriques car c’est une histoire d’amour entre Dieu et le croyant et qu’il n’y a pas d’amour qui ne soit vécu : « La foi: si elle n'a pas les œuvres, elle est tout à fait morte » (Jc 2, 17). Tout amour non vécu n’est que fantasme, pure rêverie, ainsi en est-il de la foi. La foi est expérience de Dieu à vivre dans l’aujourd’hui.

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