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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez pas, et vous ne serez pas condamnés. Pardonnez, et vous serez pardonnés. Donnez, et l’on vous donnera : c’est une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante, qui sera versée dans le pan de votre vêtement ; car la mesure dont vous vous servez pour les autres servira de mesure aussi pour vous. »

Luc 6, 36-38

 

«Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés ». Il ne s’agit pas ici que d’un concept purement spirituel. Nous avons une tendance naturelle, inconsciente, à condamner dans les autres les mauvais penchants que nous portons en nous et qui nous déplaisent comme si le fait d’identifier nos faiblesses chez les autres diminuait notre responsabilité personnelle. Aussi quand nous jugeons les autres, d’autant plus si ce jugement prête des intentions à autrui, est-ce nous-mêmes et nos propre mauvais penchants que nous  jugeons. Cela a fait dire à Jésus : « Qu'as-tu à regarder la paille qui est dans l'œil de ton frère? Et la poutre qui est dans ton œil à toi, tu ne la remarques pas! » (Mt 7, 3).  Pire encore, quand nous jugeons les autres, nous manquons au commandement de la miséricorde, « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux ». Nous nous identifions alors au serviteur qui implorait la miséricorde du maître auquel il devait une grosse somme et qui, l’ayant obtenue, s’est montré intraitable envers un compagnon qui lui devait pourtant infiniment moins que la dette qui lui avait été remise (Mt 18, 23-35). Telle est notre situation : notre dette envers Dieu est infiniment plus grande que celle que les autres ne pourront jamais contracter envers nous. Nous devons compter sur la miséricorde de Dieu pour remettre la dette de nos péchés et ainsi aspirer à vivre en sa compagnie pour l’éternité. La reconnaissance la plus élémentaire consiste à faire bénéficier les autres de cette miséricorde que nous réclamons pour nous-mêmes, sans compter que la refuser nous expose à nous rendre inadmissibles à recourir à celle de Dieu.

 

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle? (Lc 10, 25)

 

Je m’abstiens de juger.

 

 

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