Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui
12 Septembre 2021 Parole du jour
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas révolté, je ne me suis pas dérobé. J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe. Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats. Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ; c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages, c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre : je sais que je ne serai pas confondu. Il est proche, Celui qui me justifie. Quelqu’un veut-il plaider contre moi ? Comparaissons ensemble ! Quelqu’un veut-il m’attaquer en justice ? Qu’il s’avance vers moi ! Voilà le Seigneur mon Dieu, il prend ma défense ; qui donc me condamnera ? Livre d’Isaïe 50, 5-9 En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. Marc 8, 27-35 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
Dieu nous parle, non pas de bouche à oreille comme il le fit avec Pierre et ses contemporains, mais dans le secret du cœur. Dieu nous parle de multiples manières : d’abord par sa Parole consignée dans les écrits bibliques, par les personnes qui ont consenti à se faire les témoins de son Amour, par les événements ainsi que directement dans le cœur de ceux qui le Lui ouvrent en consacrant du temps à l’oraison. Les paroles de Dieu ne nous disent pas toujours ce que nous voudrions entendre ainsi que l’a expérimenté Pierre, car « Car vos pensées ne sont pas mes pensées, et mes voies ne sont pas vos voies, oracle de Yahvé. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant sont élevées mes voies au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées. » (Is 55, 8, 9), Pierre qui s’est fait dire par Jésus : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Aussi, quand il a conflit entre ce que nous entendons et que nous voyons et notre conception de Dieu et de la vie, convient-il de ne pas nous révolter, de ne pas nous dérober, mais de méditer le tout dans le secret du cœur jusqu’à ce que des événements subséquents viennent éclairer ce qui, dans le moment présent ne semble pas nous faire de sens.
Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)
Je m’efforce de maintenir la plus grande ouverture d’esprit possible face à un Dieu qui me déconcerte parfois, car il ne se laisse pas enfermer dans l’étroitesse d’un esprit humain limité. Je m’y dispose en gardant dans mon cœur tous ces événements à l’instar de Marie, mère de Jésus, et en les méditant, notamment dans l’oraison, le cœur à cœur avec Jésus, où de manière imperceptible Il m’ouvre l’oreille, Il me donne les lumières nécessaires pour comprendre ce qui, de prime abord, ne semblait pas avoir de sens.