Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Lorsque vous priez, ne rabâchez pas comme les païens : ils s’imaginent qu’à force de paroles ils seront exaucés. Ne les imitez donc pas, car votre Père sait de quoi vous avez besoin, avant même que vous l’ayez demandé. Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Remets-nous nos dettes, comme nous-mêmes nous remettons leurs dettes à nos débiteurs. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Car, si vous pardonnez aux hommes leurs fautes, votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père non plus ne pardonnera pas vos fautes. »

Matthieu 6, 7-15.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

La finalité de la prière c’est de nous faire entrer en relation avec Dieu, d’accueillir son amour et Lui manifester le nôtre, Lui partager nos joies, nos peines, nos préoccupations, mais L’écouter également. La communication, comme l’amour, par ailleurs, n’empruntent pas des canaux à sens unique, mais bidirectionnels. Quand nous prions, nous nous adressons à une Personne, au Dieu Amour qui est Père, qui plus est, notre Père. Parce que nous aimons ce Père, nous désirons l’accomplissement de sa volonté d’amour sur nous-mêmes comme sur l’humanité tout entière. Parce que ce Père miséricordieux, le premier, nous a aimés et pardonnés, nous souhaitons Lui rendre amour pour Amour et, en conséquence, nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, nous Le laissons pardonner à travers nous ceux qui L’ont offensé, car ce Père partage nos souffrances.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je ne perds jamais de vue que je m’adresse à une Personne quand je prie, que la prière n’est pas un monologue, mais un dialogue, un dialogue avec mon Père céleste qui, le premier, m’a aimé et cela infiniment plus que je ne pourrai jamais le Lui rendre.