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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Soumis à la grâce, allons-nous commettre le péché ? Pas du tout

Il ne faut donc pas que le péché règne dans votre corps mortel et vous fasse obéir à ses désirs. Ne présentez pas au péché les membres de votre corps comme des armes au service de l’injustice ; au contraire, présentez-vous à Dieu comme des vivants revenus d’entre les morts, présentez à Dieu vos membres comme des armes au service de la justice. Car le péché n’aura plus de pouvoir sur vous : en effet, vous n’êtes plus sujets de la Loi, vous êtes sujets de la grâce de Dieu. Alors ? Puisque nous ne sommes pas soumis à la Loi mais à la grâce, allons-nous commettre le péché ? Pas du tout. Ne le savez-vous pas ? Celui à qui vous vous présentez comme esclaves pour lui obéir, c’est de celui-là, à qui vous obéissez, que vous êtes esclaves : soit du péché, qui mène à la mort, soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice. Mais rendons grâce à Dieu : vous qui étiez esclaves du péché, vous avez maintenant obéi de tout votre cœur au modèle présenté par l’enseignement qui vous a été transmis. Libérés du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice.

Lettre de Paul Apôtre aux Romains 6, 12-18

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

La question se pose : Si tout est grâce, si nous pouvons compter sur le pardon de Dieu en vertu de son infinie Miséricorde, pouvons-nous pécher en toute impunité, faire ce qui est mal aux yeux de Dieu, refuser de se laisser aimer par Lui ou encore thésauriser pour nous-mêmes et négliger de partager l’Amour qui nous a été communiqué sans avoir à en subir les conséquences ?

Celui à qui vous vous présentez comme esclaves pour lui obéir, c’est de celui-là, à qui vous obéissez, que vous êtes esclaves : soit du péché, qui mène à la mort, soit de l’obéissance à Dieu, qui mène à la justice. Le péché comme l’amour créent une habitude, une habitude que Paul compare à un esclavage. Plus nous avançons dans l’amour ou dans le péché, plus il est difficile de nous échapper du maître auquel nous avons tacitement consenti de nous soumettre. Dans cette perspective, le sacrement de Réconciliation est une bouée que nous lance Dieu pour nous aider à nous extirper du cycle de péché qui cherche à nous aspirer. Ce sacrement vise bien plus à effacer les conséquences de nos fautes et à restaurer l’amitié avec Dieu que celles-ci ont mise à mal qu’à effacer les offenses passées qui, d’une part, ne comptent pas pour Dieu pour qui seules nos dispositions du moment présent, notre état actuel, importent à ses yeux, offenses passées qui, d’autre part, constituent des faits historiques indéniables. Le sacrement de Réconciliation nous offre une possibilité de nouveau départ et nous communique les grâces nécessaires pour résister à nos tendances mauvaises qui nous inclinent au péché et, conséquemment, à nous éloigner de Dieu qui, Lui, recherche inlassablement notre amitié et qui, de ce fait, est toujours prêt à nous faire Miséricorde pour peu que nous en manifestions le désir, un désir qui est de moins en moins grand au fur et à mesure que nous avançons dans les voies du péché et que, conséquemment, nous nous préoccupons de moins en mois de cultiver notre amitié avec le Seigneur.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je chéris ma relation d’amitié avec le Seigneur. Avec le secours de la grâce, une grâce qui m’est notamment offerte dans le sacrement de Réconciliation, je m’efforce de résister au péché pour éviter d’être entraîné loin de Lui. Je dis oui à l’Amour, un oui qui implique de dire non au péché, nul ne pouvant servir deux maîtres.

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