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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme une fournaise

« Vous avez contre moi des paroles dures, – dit le Seigneur. Et vous osez demander : “Qu’avons-nous dit entre nous contre toi ?” Voici ce que vous avez dit : “Servir Dieu n’a pas de sens. À quoi bon garder ses observances, mener une vie sans joie en présence du Seigneur de l’univers ? Nous en venons à dire bienheureux les arrogants ; même ceux qui font le mal sont prospères, même s’ils mettent Dieu à l’épreuve, ils en réchappent !” » Alors ceux qui craignent le Seigneur s’exhortèrent mutuellement. Le Seigneur fut attentif et les écouta ; un livre fut écrit devant lui pour en garder mémoire, en faveur de ceux qui le craignent et qui ont le souci de son nom. Le Seigneur de l’univers déclara : « Ils seront mon domaine particulier pour le jour que je prépare. Je serai indulgent envers eux, comme un homme est indulgent envers le fils qui le sert fidèlement. Vous verrez de nouveau qu’il y a une différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui refuse de le servir. Voici que vient le jour du Seigneur, brûlant comme la fournaise. Tous les arrogants, tous ceux qui commettent l’impiété, seront de la paille. Le jour qui vient les consumera, – dit le Seigneur de l’univers –, il ne leur laissera ni racine ni branche. Mais pour vous qui craignez mon nom, le Soleil de justice se lèvera : il apportera la guérison dans son rayonnement. »

Livre de Malachie 3, 13-20

Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris

Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est. (1 Jn 3, 2) Le jour du Seigneur, c’est le jour où se déchirera le voile qui nous empêche de voir Dieu et où nous Le verrons face à face (1 Co 13, 12). Dieu nous apparaîtra alors comme à Moïse dans l’épisode du buisson ardent comme un feu, un feu qui ne consume pas (Ex 3, 2-3). Le feu, en dépit des limites inhérentes à l’analogie, est ce qui exprime le mieux ce que nous expérimenterons lorsque nous verrons Dieu tel qu’Il est. Dieu est Amour, un Amour d’une intensité infinie qui irradie tout. Le jour du Seigneur vient, brûlant comme la fournaise. Le feu de l’Amour se révélera une source de tourments sans fin pour tous les arrogants, tous ceux qui auront commis l’impiété, que le Soleil de justice enflammera comme la paille. Quant à ceux qui se seront efforcés de servir fidèlement le Seigneur, qui auront consenti à Le laisser exprimer son Amour en eux et à travers eux, la Miséricorde se manifestera à travers ce feu et il apportera la guérison dans son rayonnement, il consumera tout ce qui dans l’âme pouvait faire obstacle au rayonnement de l’Amour ce qui permettra à cette dernière de se tenir à proximité du Soleil de justice sans ressentir de douleur et même d’expérimenter un réconfort indicible d’être irradiée par l’Amour. Quel grand mystère qu’un même et unique Amour soit source de tourments pour les uns et source de félicité pour les autres… À nous de choisir dès à présent, par nos paroles et par nos actes, auquel des deux camps nous appartiendrons.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? (Lc 10, 25)

Je me garde d’envier le sort de ceux qui refusent de servir Dieu, apparemment en toute impunité, et que cela n’empêche pas de prospérer en ce monde. Je sers Dieu non pour en retirer un avantage immédiat, bien que j’éprouve de la joie à Le laisser manifester son Amour à travers moi, ni un avantage dans les temps à venir, mais uniquement par amour pour Lui, parce que le premier Il m’a aimé et que je désire lui rendre amour pour Amour.

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